Technique

Parés pour une beach party ?

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Aller à la plage, direct. L’envie nous a forcément effleurés au cours de nos croisières, en vue d’un banc de sable baigné d’une eau cristalline. Le plus souvent, on se contente de mouiller au plus près – le faible tirant d’eau des multicoques, comparé à celui de la plupart des monocoques, autorise déjà ce privilège. Et pourquoi ne pas se poser carrément ? Si votre multicoque dispose d’appendices adéquats, que le plan d’eau est parfaitement protégé, la marée propice, c’est peut-être le moment ! Beaucoup de « si », car la manœuvre peut rapidement se solder par un échouement – involontaire, celui-là, contrairement à l’échouage, maîtrisé par le chef de bord. Deux options selon la présence ou non de marée : un simple contact avec le sable tout en restant à flot, ou un échouage complet – de préférence sur le sable -, forcément plus long. Dans le premier cas, pensez à prévoir une échelle : sauter du trampoline sur le sable, ça va… remonter est bien moins évident ! Quant à l’échouage, préférez évidemment le sable à la vase.

De l’art de bien choisir sa plage…

Suivant l’orientation du vent, de la houle, du clapot et de l’exposition aux vagues éventuelles des gros navires qui croisent au large, une plage peut présenter un parfait abri… on non. Attention également dans les zones à marée : certaines plages présentent des eaux parfaitement calmes aux heures proches de la marée basse, pour devenir de plus en plus agitées quand le niveau de la mer monte.

Priorité aux baigneurs !

Pendant la belle saison, dans les zones les plus fréquentées, de nombreuses zones de baignade sont matérialisées par des bouées – jaunes le plus souvent. Impossible dans ce cas de beacher. C’est donc sur le littoral le plus reculé et inaccessible par la terre que vous avez une chance de dénicher votre spot de rêve…

Des appendices plus ou moins adaptés

On peut distinguer trois grandes familles de multicoques en ce qui concerne les appendices. Les modèles les représentés sont les catamarans à ailerons fixes. Ceux-là sont bien adaptés pour beacher et s’échouer – leurs ailerons assurent une posée à plat avec une pression faible sur les safrans. Les catamarans et trimarans à dérives relevables et safrans fixes peuvent beacher en prenant soin de laisser de l’eau sous les safrans. Certains modèles peuvent néanmoins s’échouer – s’en assurer auprès du constructeur. Quant aux petits trimarans équipés d’appendices relevables ou pivotants, ils sont bien sûr les plus aptes à la baguenaude sur le sable.

S’assurer des fonds… le jour

Les détails de la cartographie sont parfois insuffisants pour s’assurer que les fonds sont exempts de dangers – corail, roche, épave. Le meilleur moyen de s’en assurer reste la reconnaissance. En plongée, en annexe ou depuis votre multicoque, peu importe, pourvu que la lumière soit bonne. Beacher la nuit ? Non merci !

Gare au ressac

De l’écume visible en bordure de plage est un avertissement – pas question de beacher ici. Contentez-vous de ...

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