Technique

Moteur hors-bord de l'annexe - Bien soigner son carburateur (2è partie)

Pratique

Le circuit d’alimentation d’un dinghy est plus exposé qu’il n’y paraît ; la nourrice, tout comme les tuyaux et raccords, sont exposés aux agressions extérieures et aux mouvements brusques. Deux bons réflexes de base : bien attacher la nourr

Votre moteur a calé ? C’est peut-être lui – le carburateur – qui est encrassé !

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Article publié le 29/09/2023

Par Olivier Barret

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n°221oct. / nov.

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L’entretien qu’on voudra bien consacrer au circuit d’alimentation d’essence permet d’éviter la plupart des pannes. Dans cette seconde partie consacrée à l’entretien du moteur hors-bord, nous allons détailler les opérations classiques de révision, mais également les procédures à mettre en œuvre en cas de défaillance de la mécanique.

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Nous avons vu dans la première partie (voir MM219) comment effectuer la révision de base d’un moteur hors-bord en effectuant tout d’abord un rinçage du circuit de refroidissement afin d’éviter que la rouille ne s’invite à l’intérieur du bloc moteur. Nous nous sommes ensuite intéressés au remplacement de l’huile du moteur et de celle de l’embase dans le but d’assurer une bonne lubrification. Le circuit de carburant est un autre élément essentiel du bon fonctionnement du moteur hors-bord et il doit faire l’objet d’un entretien régulier afin de prévenir d’éventuelles pannes qui, par définition, n’arrivent jamais au bon moment. Les manutentions de la nourrice dans l’annexe, son exposition aux intempéries – sans parler d’un carburant de mauvaise qualité – sont favorables à la prolifération de salissures et de bactéries qui forment des amas et sont susceptibles d’obstruer le carburateur. Il sera toujours bon d’avoir à bord un jerrican ou une nourrice de secours avec de l’essence bien propre. A ce sujet, il est important de stocker les réserves d’essence dans des bidons et/ou nourrices entièrement remplis, car l’air emprisonné est susceptible de provoquer de la condensation et, de fait, de polluer l’essence. Après deux mois de stockage, il convient d’utiliser ce carburant et de le remplacer, car il vieillit très mal. Ce chapitre mérite un petit aparté concernant le carburant proprement dit : même si les constructeurs ne donnent pas de spécifications précises à ce sujet, préférez toujours les carburants fossiles et non les biocarburants.
En plus de toutes ces précautions, il est vivement recommandé de démonter une fois par an le carburateur afin de procéder à un bon entretien. Il peut également arriver que le moteur cale, carburateur obstrué. Un kit d’entretien et réparation de carburateur avec les différents joints et gicleurs de remplacement vous permettra de repartir comme au premier jour.
Philippe Bauer, de l’agence Tendance Voile, a démonté le carburateur du Yamaha de huit chevaux pour lui faire un bon nettoyage et effectuer le changement des joints. Ses conseils : prenez des photos lors du démontage et soyez ordonné pour déposer les composants. On commence par vidanger la cuve à essence après avoir asséché le circuit.

1/ On aperçoit le filtre à essence sous la durite d’arrivée. En cas de problème moteur, on peut commencer par le nettoyer, et changer le filtre si nécessaire.

2/ On procède maintenant à la dépose du carburateur – après avoir retiré la durite d’air.

3/ Là, il est temps de désolidariser l’arrivée d’essence, puis on enlève la boîte à air.

4/ Ensuite, il convient de séparer la cuve à essence du corps du carburateur, en veillant à bien stocker les vis et différents composants dans une boîte ou un bocal.

5/ Le gicleur (tube à tête échancrée) a pour rôle de vaporiser l’essence ; il risque de s’obstruer avec une essence sale. Si le ralenti du moteur ne tient pas, c’est très fréquemment parce que ce ...

Article paru dans le numéro 221. Pour lire l'intégralité de cet article, achetez ce numéro à l'unité ou abonnez-vous à partir de 3€ par mois.