Technique

Moteur hors-bord de l'annexe - Assurez vous-même l'entretien ! (1ère partie)

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Même si la plupart des constructeurs préparent la transition électrique, ce sont bien les moteurs 4 temps qu’on retrouve sur la plupart de nos annexes. Ces mécaniques, com-parées aux précédents blocs 2 temps, sont presque des merveilles de technologie. Plus silencieux et sobres, les 4 temps nécessitent pour autant quelques soins et précautions pour bien fonctionner. Qui plus est, leur tarif est devenu suffi-samment conséquent pour souhaiter les conserver en bon état plus longtemps. Rien de plus désagréable que de devoir pagayer car le moteur s’est étouffé ou ne démarre plus, ou d’entendre le concession-naire vous dire que votre moteur est bon pour pièces alors que vous espériez encore un miracle. Une utilisation soigneuse et une maintenance méticuleuse sont évidemment la clé de la fiabilité et de la longévité d’un moteur hors-bord, exposé aux embruns sur la plate-forme ou les bossoirs à l’arrière de nos multicoques.
Comme un moteur in-board, les pièces en mouvement ont besoin de refroidis- sement et de lubrification. Ce sont ces deux points qui sont essentiels à la vie de votre moteur, et il n’est pas très compliqué d’y subvenir, même dans le plus reculé des mouillages, à condition d’avoir le matériel néces- saire, bien sûr – mais cela ne fait-il pas partie de l’armement du bord ?
D’autre part, le circuit de carburant et l’électricité doivent aussi faire l’objet de quelques précautions. Les moteurs constamment sollicités sur le tableau arrière des annexes sont soumis à des importants écarts de température et d’humidité, ce qui met à mal les connexions et la qualité du carburant. Nous abordons la partie rinçage, vidange et électricité en détail. Nous analyserons dans un prochain numéro comment remédier à un problème d’alimentation en carburant et l’entretien du carburateur.
Philippe Bauer, de l’agence Tendance Voile, nous a permis de suivre la révision complète et l’hivernage d’un moteur hors-bord Yamaha 4 temps de 8 CV et d’un Mercury de 5 CV à réservoir intégré. Philippe nous précise d’emblée que les moteurs de 10 à 15 CV et plus sont devenus tellement complexes en électronique qu’il n’y a pas vraiment d’autre alternative que de les emmener chez un professionnel – et c’est mieux pour la garantie.
C’est généralement lors de l’hivernage – ou lors d’un long séjour au port – qu’on a le temps de s’occuper de l’entretien des moteurs. Attention,  un petit moteur 4 temps de 8 CV (ou ce rustique 18 CV 2 temps) pèse déjà 40 kg ; il peut être utile de pouvoir compter sur de l’aide. Une révision  de base prend entre une et deux heures…  Un peu de courage, on y va !
 
C’est généralement lors de l’hivernage – ou lors d’un long séjour au port – qu’on a le temps de s’occuper de l’entretien des moteurs. Attention, un petit moteur 4 temps de 8 CV (ou ce rustique 18 CV 2 temps) pèse déjà 40 kg ; il peut être utile de pouvoir compter sur de l’aide. Une révision de base prend entre une et deux heures… Un peu de courage, on y va !
 
Télécharger le manuel d’utilisation du constructeur est très utile ; la plupart des guides d’entretien se téléchargent facilement sur Internet.
Télécharger le manuel d’utilisation du constructeur est très utile ; la plupart des guides d’entretien se téléchargent facilement sur Internet.

Le rinçage

Un grand container ou un fût peut faire l’affaire pour le rinçage du circuit de refroidissement à l’eau douce. On laisse tourner le moteur 5 à 10 minutes en surveillant que le rejet marche bien. On débranche ...

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