Voyage

Saint-Martin & Saint-Barth - Le paradis vous attend !

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A toute chose malheur est bon : sans cette foutue pandémie qui nous a pourri la vie pendant deux ans, jamais nous n’aurions pu disposer en dernière minute d’un Moorings 5000 au départ de Marigot. Le mois de février représente d’ordinaire la pleine saison – tous les catamarans sont logiquement bookés depuis des mois… Alors naviguer une semaine à bord du plus confortable catamaran proposé par le loueur ne se refuse pas ! Certes, les restrictions sont encore nombreuses et réduisent notre terrain de jeu ; mais le programme reste ô combien séduisant !

Après avoir couvert le Caribbean Multihull Challenge au départ du St. Marteen Yacht Club, en partie hollandaise, je débarque un lundi en fin de matinée à Marigot, en partie française cette fois. Je suis accueilli par Corrado, le chef de base, et Myriam, son assistante. Les bureaux de Sunsail/Moorings se résument à un container climatisé – le loueur, coutumier des bases bien plus luxueuses, devrait remédier à cette infrastructure sommaire. Pour l’heure, je suis tout seul à bord du Leopard 50 estampillé Moorings. Un simple coup d’oeil depuis le ponton de cette marine toute ronde m’avait déjà donné une idée du gabarit de ce catamaran – pas de doute, c’est bien un confort XXL qui nous attend…

 

 
L’anse du Colombier, orientée à l’ouest, est bien protégée de l’alizé.

 

Objectif : maîtriser un catamaran de 50 pieds

Mon frère Paul et son ami Antoine débarquent en milieu d’après-midi, assez tôt pour que Pascal attaque la mise en main du 5000 face à trois cerveaux qui tentent d’enregistrer un maximum d’informations. Quelques photos et mini-vidéos sont prises pour ne rien oublier. Tableau électrique, fusibles, coupe-circuits, réservoirs, pompes, convertisseur, dessalinisateur, système son – autant d’éléments à intégrer. En ce qui concerne la climatisation, mon objectif est de ne pas l’utiliser du tout – en cette saison, la température est tout à fait supportable. D’autres postes, comme les moteurs, les manoeuvres de voile, les apparaux de mouillage ou encore le gaz, sont bien plus simples à intégrer, car communs à la plupart des multicoques. Avant même de sortir du port, un premier constat : maîtriser un catamaran de 50 pieds ne s’improvise pas. Si la prise en main d’un multicoque de 40 pieds peut s’appréhender sur le tas, ce n’est pas le cas d’un engin de plus de 15 mètres et 20 tonnes !

Avant la tombée de la nuit, nous procédons à notre avitaillement au grand Super U, à moins de 350 mètres du catamaran. Le retour peut s’effectuer avec le caddie (à condition de le ramener sur le parking du magasin, bien sûr). Les trottoirs sont parfois un peu défoncés – le taxi est une solution. Les très nombreux rangements et les capacités réfrigérateur/congélateur permettent de stocker très aisément nos vivres.

Globalement, Marigot est une ville animée et attachante – il manque juste une jolie plage pour piquer une tête. Sur les recommandations de Brigitte, une journaliste installée ici depuis 30 ans, je ...

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