Spot des lecteurs

Refit - Cherche infos techniques sur l’Aventura 28

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Article publié le 26/05/2023

Par Emmanuel van Deth

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n°219juin / juil.

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" Je suis à la recherche d’un catamaran Aventura 28, j’ai acheté l’essai que vous avez publié sur ce bateau et je souhaiterais maintenant contacter le fabricant pour avoir de la documentation technique sur ce multicoque, car je souhaiterais faire quelques modifications, comme l’allongement des jupes, placer la baille à mouillage au centre du bateau, etc.
Après une recherche sur le Web, je me demande si le chantier/constructeur n’a pas disparu ; auriez-vous des informations ou le nom d’un contact à appeler ? "
Christophe Artignan

Découvrez notre essai complet

Le chantier qui a construit l’Aventura 28 s’appelait Go Catamaran puis Indigo Yachts, et il existe toujours sous le nom Aventura Catamarans – le constructeur basé depuis plus de 10 ans à Bizerte, en Tunisie, se porte même très bien. Le chantier, toujours sous la direction d’Eric Roger – désormais épaulé par son fils Romain –, produit désormais des catamarans à voile et à moteur plus grands, puisque la gamme actuelle s’étend de l’Aventura 34 (voile) au 50 Power. Un prochain 45S est sur le point d’être lancé. On est donc loin des petits Aventura 23 et 28 qui étaient issus de moules ou de modèles existants. Le 28 que nous avons en effet essayé dans MM98 (avril/mai 2003) a également été traité dans notre rubrique Occasion dans MM152 (avril/mai 2012). Ce modèle n’était donc pas un plan original, mais une version polyester du Diabolo, un petit catamaran de 8,50 m en strip planking dessiné par Jean et Jacques Fioleau. Avec un déplacement en hausse de 60 % et la suppression des dérives au profit d’ailerons courts, l’Aventura 28 n’a donc plus grand-chose à voir avec le tempérament fougueux de son aîné… Reste que les 35 exemplaires fabriqués sont de bons supports pour la croisière côtière en famille. A bord, on apprécie les coques bien aménagées (même si les couchettes « doubles » se limitent à 1,10 m de large) et le cockpit protégé qu’on peut entièrement bâcher. Les points faibles de ce catamaran se cantonnent pour l’essentiel au système de barre, à la tenue de la mèche dans la pelle et à la robustesse dudit safran. En mer, on découvre un catamaran plutôt marin pour sa taille – certains se sont aventurés à son bord à traverser l’Atlantique, et même à un demi-tour du monde !
Eric Roger rapporte même quelques pointes à 20 nœuds !

Chantier : Go Catamaran/Indigo Yachts
Architecte : J. et J. Fioleau
Longueur de coque : 8,50 m
Longueur à la flottaison : 7,99 m
Largeur : 5,25 m
Tirant d’eau : 0,68 m
Poids lège : 1 ...

Article paru dans le numéro 219. Pour lire l'intégralité de cet article, achetez ce numéro à l'unité ou abonnez-vous à partir de 3€ par mois.