Multicoques Match

Le Match - Voile ou moteur ?

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Prise en main

Voile ou moteur, il y a toujours deux moteurs pour les manœuvres… A bord du Moorings 4500 (la version charter du Leopard 45) dont nous disposions, les 45 CV ont toujours été largement suffisants pour manœuvrer, tourner sur place ou gagner contre le vent fort. Les manettes sont un peu rustiques, les écrans aussi, mais à aucun moment le propulseur d’étrave ne nous a manqué. A noter : les étraves et le pont sont si hauts qu’il n’est pas évident de frapper un corps-mort sans l’aide de l’annexe. Depuis le poste de pilotage surélevé, la vue est bonne sur le plan d’eau.
Le Leopard 46 PC se démarque de son frère à voile par ses moteurs bien plus puissants – notre version Moorings 464 PC adopte la motorisation de 2 x 320 CV – c’est tout de même sept fois plus de puissance disponible ! Grâce aux manettes électromagnétiques, la gestion des 640 CV reste très souple et aisée. On apprécie également l’interface qui commande presque tout depuis les écrans de navigation. En revanche, en dessous de 4 nœuds de vitesse, le contrôle de la trajectoire est très approximatif en raison de la faible surface des safrans ; c’est là que le pilote est bien utile, et le propulseur indispensable. Le 46 PC offre deux postes de commande : un sur le fly et un dans la nacelle, bien à l’abri. Une fois en route, à part lover les aussières et ranger les pare-battages, il n’y a plus rien à faire, sinon profiter de la navigation à bord du 46 PC. En revanche, à bord du Leopard 45, on hisse la grand-voile, on déroule le foc, on règle les voiles, on vire de bord, etc. Pour certains, c’est la corvée… pour d’autres, c’est justement tout le plaisir de naviguer. On note tout de même que le fait d’établir les voiles interdit le « longe-criques », qu’on peut être tenté d’effectuer au moteur. Et qu’un mouillage à 10/15 milles vous tente alors qu’il ne reste qu’une heure de jour, ça passe sur le powercat, mais pas sur le voilier.

Programme de navigation

Le Leopard 45, avec ses 700 litres de carburant, dispose de 70 heures de marche en vitesse de croisière, soit 525 milles d’autonomie. Mais, comme ce catamaran est en mesure de progresser à la voile, il dispose d’une autonomie océanique. Ce n’est pas le cas du Leopard 46 PC : même en se limitant
à 8 nœuds avec un moteur, il ne dépassera pas les 2 000 milles. A pleine charge avec les deux moteurs à 8 nœuds, on se contentera de 1 500 milles. En revanche, avec un tirant d’air inférieur à 6 mètres antennes comprises, le powercat peut remonter les fleuves et emprunter les waterways sans être gêné par les ponts. Son tirant d’eau de 0,94 cm lui permet de s’aventurer au plus près des côtes, ce qui est intéressant dans les plans d’eau très peu profonds comme les lagons bahamiens. Le Leopard 45 est logiquement plus limité quant à ce genre d’approches, avec un tirant d’air supérieur à 21 m et un tirant d’eau de 1,60 m. L’agrément quand on navigue à bord du Leopard 46 PC est de faire abstraction ou presque de la météo – presque, parce ...

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