Technique

Je suis passé de la vedette à moteur au catamaran à voile !

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Alors que les deux coques si larges du catamaran sont soulevées du camion par le travelift pour la mise à l’eau, un petit pincement au cœur se fait sentir chez Ludovic. L’instant était impatiemment attendu, d’autant plus qu’avec l'objectif de vivre à bord de leur nouveau bateau, c’est finalement leur maison qu’ils voient se dandiner au bout des sangles. Le catamaran est arrivé quelques jours plus tôt au chantier, mais le mâtage, le gréage des voiles et les divers préparatifs comme l’installation des housses, du taud et de la capote, la vérification du fonctionnement de l’électronique et de certains organes techniques ont pris plus de temps que prévu. Il faut dire qu'en ce beau mois de mai, les remises à l’eau de  printemps se bousculent un peu. Qu’importe, après toute cette attente hivernale, le bateau est là. C’est un apaisement, et maintenant qu’il est à l’eau, il va falloir l’apprivoiser, ce qui constitue un nouveau défi pour son propriétaire.

Voir son bateau qui va aussi devenir sa maison au bout de sangles est toujours un moment émouvant…

Si Ludovic est un novice en voile – son unique expérience consiste en quelques heures à bord d’un catamaran loué par des copains et quelques heures d’Optimist, mais il y a bien longtemps –, il est loin d’être débutant dans la plaisance. Il en est même à son 7e bateau. Titulaire d’un permis hauturier, il a commencé par un semi-rigide, est monté en gamme avec, entre autres, un catamaran moteur Fountaine Pajot, et, décidant de faire de son navire sa résidence principale, a fini par acquérir un Azimut 58. L’équipement et le confort d’un motor yacht étaient séduisants, mais à l’usage, quelques petites particularités se sont révélées vite désagréables ou dépassées. En premier lieu, l’impression d’être confiné avec une cuisine en entrepont sans visibilité, des cabines au pont inférieur un peu sombres et une circulation peu aisée sur des passavant étroits et une plage avant-bain de soleil inutilisable en navigation. Certes, ces défauts ont été gommés sur les nouveaux modèles, mais de toute façon la surface habitable ne sera jamais comparable avec celle d’un catamaran... Et puis, l’impression d’être tributaire du SAV sur une mécanique complexe à entretenir (2 X 750 CV MTU) et un appétit en gasoil conséquent finissent par dissuader de naviguer aux vitesses élevées et bruyantes. Ces vedettes exigent de plus un budget 5 à 6 fois supérieur à celui d’un voilier. Alors, rassuré par quelques amis possesseurs de catamarans qui lui promettent de l’assister pour les premières sorties et ne sont pas avares de conseils, il franchit le pas en signant le bon de commande avec Chemins d’Océans, concessionnaire Lagoon, qui, en plus de le conseiller lors de l'achat, a prévu – c'est contractuel – une sérieuse mise en main.

L’habitabilité avant tout

En quelques jours seulement, le couple s'est approprié son bateau. Il ne reste qu

Pour autant, le cahier des charges présidant au choix d’un catamaran était bien réfléchi. Car, si Catherine n’est pas motivée par la voile, vivre à bord à l’année (la famille possède deux grands chiens et des enfants qui embarquent et débarquent) nécessite de l’espace ...

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