Technique

1… 2… 3… moteur !

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Avant le début des années 70, le choix était simple, il n’y en avait pas ! Un ensemble propulsif était constitué d’un moteur et d’une hélice, reliés par un arbre inox, passant par un presse-étoupe plus ou moins étanche. L’ensemble avait l’avantage de sa rusticité, d’où découlaient une certaine fiabilité, mais aussi une maintenance facilitée. A son arrivée, le saildrive, comme toute rupture technologique, a d’abord heurté le bon sens marin de nombreux navigateurs. La disparition de l’éternel presse-étoupe, remplacé par un large trou dans la coque, étanché par un simple joint néoprène, a longtemps nourri les craintes des plus pessimistes. Quarante ans après, ayant fait la preuve de sa fiabilité, la solution fait l’unanimité parmi les chantiers les plus représentatifs. Sans dévoiler à ce stade les avantages procurés aux humbles plaisanciers que nous sommes, sa compacité a bien sûr séduit des architectes navals en quête d’espace, mais surtout emporté l’adhésion des responsables de production, prompts à s’économiser la fastidieuse phase d’alignement arbre / moteur. En résumé, le saildrive est tellement plus simple à poser, que son succès était assuré par l’intérêt économique des chantiers.

Bien choisir la motorisation de son bateau

Même les voiliers ont parfois besoin de moteurs…

Ces derniers, mus par un phénomène de conscience écologiste en pleine croissance, se sont pourtant très vite (trop ?) intéressés à la propulsion électrique, ou plus exactement à l’époque (il y a bientôt 10 ans) à l’hybride. Les batteries et les moyens non polluants (panneaux solaires, éoliennes…) ne permettant pas alors de proposer une autonomie réaliste, la présence d’un groupe électrogène à bord restait nécessaire. Sur nos catamarans de croisière, c’était déjà diviser par deux le nombre de moteurs thermiques à bord ! Mais la technologie n’était pas aboutie, les différents fournisseurs pas synchrones, et malgré le leadership d’un grand groupe, la marche arrière a très vite été enclenchée. Depuis, l’évolution technologique, menée par d’autres industries comme l’automobile ou l’aéronautique, ouvre de nouvelles perspectives. Des spécialistes sont apparus et proposent des solutions clés en main qui ont déjà séduit plusieurs chantiers pour des constructions à l’unité, pas encore les principaux leaders du marché.
Les prix s’envolant, certains skippers, voire certains constructeurs, sont tentés de revenir aux choses simples. Un ou deux hors-bords sur chaise représentent une solution simple, légère et économique pour des multicoques inférieurs à 10 mètres. Solution abandonnée pendant de nombreuses années, des constructeurs s’y intéressent de nouveau, pour ses avantages cités plus haut, mais aussi parce que la fiabilisation des quatre-temps hier et l’arrivée des hors-bords électriques demain ouvrent de nouvelles perspectives.

Bien choisir la motorisation de son bateau

Ça pousse !

Arbre d’hélice

La tradition a parfois du bon ! Où que vous soyez dans le monde, aucun mécanicien diéséliste, même pas marin, ne fuira devant votre arbre inox ...

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