Fakarêver : en Polynésie et… en catamaran !

Qui : Leslie, Vincent, Agathe, Cécilie

Où : En Polynésie

Bateau : Hélia 44

Blog : www.desmontagnesetdesiles.fr

Au départ, il y a eu l’envie de prendre le temps en famille, de vivre ensemble, de mieux se connaître, d’apprendre et de découvrir – en sortant du carcan du quotidien et de son rythme implacable. Les filles sont grandes, enfin pas trop encore, c’est le bon moment, saisissons-le, et en avant ! Mais où ?Faire un tour du monde ? Marcher en Amérique du Sud ? Vélo ? Camping-car ? A force de discussions enflammées autour de nos désirs les plus fous, nous sommes parvenus à dessiner ce projet : prendre un bateau, dans lequel les filles se sentiront bien, et qui nous permettra de voyager au gré de nos envies. Familiers de la mer, mais pas vraiment marins aguerris, nous avons choisi une destination plutôt clémente pour les apprentis navigateurs : des eaux accueillantes, déjà peuplées de familles sur l’eau. Leslie avait une expérience lointaine sur monocoque habitable lors de vacances avec ses parents. J’avais une expérience de voile légère, et nous avions tous les deux, chacun de notre côté, au collège, fait une colo sur un vieux gréement. On se sentait tout de même un peu rouillés. Nous avons fait un premier stage sur monocoque. Cela nous a donc convaincus de… choisir un catamaran ! Car, même si côté sensation c’est génial, trois points nous ont convaincus pour un cata : l’absence de gîte, un grand carré en hauteur sur l’eau – avec une vue 360° qui améliore grandement le confort –, et enfin un faible tirant d’eau. Inconvénient principal qui nous a fait hésiter : une remontrée au vent plus difficile, qui risque de rendre la traversée aux Marquises plus compliquée. On verra bien. Côté préparatifs, nous avons suivi deux stages intensifs de voile. Nous avons aussi suivi un stage santé en milieu isolé, passé le CRR, et aussi le permis bateau, pour avoir le droit de piloter… l’annexe. Restait à déterminer sur quel bateau on allait partir. Entre notre idée de départ et ce que l’on a finalement choisi, c’est presque le grand écart : nous sommes passés d’un dériveur intégral à un catamaran grand confort, dont les prix n’ont rien à voir. Nous avons fini par trouver le cata de nos rêves, et à l’heure où vous lirez ces lignes, nous serons à bord en Polynésie !