Great Abaco

Et la croisière devient magique

Pour nous, passionnés de multicoques, une virée sur deux coques au soleil est forcément réussie… Mais quand le plan d’eau devient turquoise translucide, compte 700 îles et que les tirants d’eau excédant deux mètres sont priés de naviguer ailleurs, la croisière devient enchantée.

Enjoy ! C’est certainement le mot que les Bahamiens prononcent le plus souvent. Et comme on les comprend… Imaginez l’eau d’une piscine. Même couleur, mais pas seulement 12 mètres par 8 : ici, le turquoise s’étale sur des milles et des milles. Vous quittez une île paradisiaque pour en rejoindre une autre, juste devant les étraves. C’est ça, la navigation dans l’archipel des Great Abaco, au nord-est des Bahamas.
L’archipel qui nous intéresse s’étend à l’est et au sud-est de la Floride, à bonne distance de Cuba. Par les airs, le principal point d’accès est Nassau, la capitale, mais également Miami. Sur l’eau, le territoire à découvrir est immense : 260 000 km2, soit les 2/5 de la France. Les Bahamas sont un pays constitué de mer plus que de terres, indépendant depuis 1973. Seules une vingtaine d’îles sont habitées toutes l’année. Au sud, une succession d’îlots de sable et de corail, et aucune possibilité de ravitaillement. A l’ouest, les Bimini Islands sont les plus proches de la côte américaine (40 milles seulement). Au milieu, Nassau s’impose naturellement comme l’île principale. De nombreux loueurs y sont installés car l’archipel des Exumas est tout proche (voir notre croisière dans MMHS23). Tout à l’est, l’île de Great Abaco est protégée par un long chapelet d’îles allongées et toutes plates – c’est là, à Marsh Harbour, tout près de l’aéroport, que de nombreuses infrastructures ont été construites pour les plaisanciers. La plupart des loueurs sont basés ici, à l’instar de Sunsail, chez qui nous avons réservé un 454 (Leopard 45). La marina, le restaurant et tout l’environnement sont neufs. La base que j’avais connue en 2011 n’existe plus : la faute à Dorian, un ouragan de catégorie 5 qui a frappé l’archipel le 1er septembre 2019. Avec des vents jusqu’à 295 km/h – et même des rafales estimées à plus de 350 km/h –, une puissante onde de tempête, une mer déchaînée et des cumuls de précipitations hors-normes, Dorian a semé une désolation totale qui a durablement défiguré et meurtri ce paradis qu’était Great Abaco. En quelques années, l’archipel est parvenu à panser la plupart de ses plaies, pour le plus grand bonheur des habitants et des visiteurs.
Sur les pontons, Paul et moi sommes accueilli par Travis, le chef de base, avant d’être rejoints par Laura et Andy juste avant le coucher du soleil.

Jour 1 - Man-o-War Cay


La journée commence par notre avitaillement au Maxwell’s Supermarket local avec la complicité d’un taxi. Un peu plus tard, à l’issue de notre briefing, nous voilà bien embêtés : il y a autant d’îles à découvrir au nord qu’au sud… Et ce n’est pas le vent qui va nous suggérer un cap, puisque la mer est d’huile. Bref, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va s’user les mains sur les écoutes ! Qu’à cela ne tienne, nous mettons le cap vers Man-O-War Cay, au nord-est. Après une heure de moteur, nous embouquons une passe étroite qui s’élargit sur deux zones de mouillage, toutes deux équipées de nombreux corps-morts qu’on peut occuper contre 30 dollars. En cas de bascule du vent, attention à l’évitage, les bateaux sont amarrés très près les uns des autres. A terre règne une ambiance curieuse, comme si nous étions dans un autre monde, à une autre époque. Ici, pas de bling-bling, pas d’alcool, mais une vie simple et des jardins enchanteurs. Il faut dire que Man-O-War Cay a son histoire bien à elle : ce petit caillou de 4 km de long par 100 m de large est occupé depuis 1780 par des Loyalistes – 10 % des 80 000 Anglais qui ont refusé la victoire de Washington se sont installés aux Bahamas, ce qui a favorisé le développement de l’archipel. Très longtemps en autarcie, les îliens de Man-O-War se spécialisèrent rapidement dans la construction navale. Et leurs maisons, construites comme des bateaux, résistent particulièrement bien aux cyclones. Les 215 habitants recensés sont pour la plupart très croyants.
Nous découvrons des étroites allées bétonnées empruntées par des voiturettes de golf (on peut d’ailleurs en louer) en nous dirigeant vers les grandes plages de sable blanc orientées au nord-ouest. Premier bain pour Andy, même si l’eau est encore un peu fraîche (22 °C) en cette première décade de février. Nous avons ensuite récolté et ouvert des noix de coco, découvert du coton et mangé des bananes. En se dirigeant vers le nord-ouest de l’île, on peut profiter d’une vue incroyable depuis un isthme de seulement 50 mètres de large : l’océan est d’un côté, le lagon de l’autre.

Jour 2 – Treasure Cay


Enfin du vent ! Aujourd’hui, l’alizé est bien calé à l’est et devrait même monter à 10/12 nœuds. On va s’en contenter, puisque la météo annonce ensuite un vent plus faible. A hisser la grand-voile, à dérouler le génois et nous voilà partis au grand largue, tribord amure. Nous longeons quelques îlots déserts et tout plats, puis la très prisée île de Scotland Cay. Visibles aux jumelles, les panneaux sont sans équivoque : Private island. Please respect our privacy. Violators will be prosecuted. Seule la balade sur l’estran est tolérée, et encore. Scotland est donc une île privée, dotée d’un petit aéroport tout aussi privé qui jouxte un port lui aussi… privé. Tout au nord, on peut découvrir en annexe un immense lagon et des plages magnifiques. Notre navigation se poursuit à vue de Great Guana Cay jusqu’au Titi Sand Bar ; c’est là que nous assurons notre shooting photo et vidéo sous voile en tirant des bords de travers dans une eau dont la couleur est celle d’une piscine. Nous décidons ensuite de poursuivre notre route vers Treasure Cay, cap à l’est. Travis nous a prévenus : l’endroit est encore durement marqué par Dorian, mais la plage de Sandy Banks Bay est, selon lui, l’une des plus belles des Abaco. Un peu distrait à l’arrivée, j’embouque le premier chenal tout à l’est et manque de m’échouer lors de mon demi-tour ; l’entrée principale est à un demi-mille plus à l’ouest. Nous découvrons alors un vaste plan d’eau quasi désert avec quelques corps-morts. Malgré la présence de nombreuses maisons reconstruites, les quais sont encore vides. Ici et là, on découvre des maisons dont il ne reste que la chappe, des bateaux éventrés et des voitures abandonnées. L’ambiance est un peu bizarre, mais la protection assurée dans ce mouillage est excellente. Nous descendons à terre devant ce qui fut un bar et découvrons juste au nord une incroyable dune blanche comme de la farine et quelques cocotiers encore debout. C’est le prélude de la fameuse plage – celle-ci se déroule sur 5 kilomètres –, que nous arpentons jusqu’à son extrémité est. Ici, les fonds sont si peu profonds que la navigation est impossible. En revanche, l’eau est un plus chaude pour la baignade. Vous avez 5 minutes ? Arrêtez-vous et offrez-vous un cocktail en admirant la vue depuis le bar du Bahama Beach Club Resort !

Jour 3 - No Name Cay, Nunjack Cay et Green Turtle Cay


Le soleil à peine levé, nous larguons notre corps-mort. Notre objectif est d’abord de rejoindre No Name Cay ; nous remarquons tout de suite que la partie du lagon dans laquelle nous évoluons est très peu profonde. De fait, il y a si peu d’eau entre Treasure Cay et l’île de Whale Cay, au nord-est, qu’il faut la contourner par le nord via un chenal qui part de Guana Island, et donc s’aventurer quelques milles au large, en plein Atlantique, avant de retrouver les eaux abritées. Il y a bien un passage à l’intérieur, mais seulement fréquentable à marée haute et par moins de 20 nœuds de vent. Une option interdite par le loueur, qui nous demande un appel au moment d’emprunter la route « hauturière » et un autre 30 minutes plus tard, quand nous en aurons fini. Même si l’océan est d’humeur « calme », nous calons soigneusement tout ce qui peut l’être. Parvenus au nord du passage, on mesure l’étroitesse du chenal – soyez vigilants dans cette zone. De retour dans le lagon, il convient de largement arrondir le grand banc de sable au sud de No Name Cay ; c’est là que nous allons pour rendre visite aux cochons, tout à l’est de l’île. Depuis le mouillage, nous rejoignons une belle estacade en bois avec l’annexe ; à terre, nous découvrons un joli bar/restaurant de plage pour ceux qui souhaitent s’offrir une pause plus longue sur place. Une trentaine de cochons sont là pour accueillir dès l’arrivée au ponton. Plusieurs porcelets se mêlent aux adultes et réclament un morceau de pomme, ou juste des caresses. Les animaux ne rechignent pas à rentrer dans l’eau mais, contrairement aux cochons bien connus des Exumas, plus au sud, ils gardent pied entre les étoiles de mer et ne semblent pas nager pour de bon.
Nous reprenons la mer pour longer Green Turtle Cay, puis Crab Cay et Nunjack Cay, le point le plus au nord de notre croisière.
Nous découvrons un premier mouillage très sauvage tout à l’est pour se retrouver ensuite à Nunjack Beach, près d’une petite jetée. Nous nous dégourdissons les jambes en empruntant un sentier de sable qui mène tout droit à l’océan ; là, nous rencontrons un skipper canadien qui nous indique l’endroit où on peut nager avec les raies et les requins-citrons, juste un peu plus loin à l’ouest. Kayak et paddle sont une fois de plus de sortie : c’est bien là que nous découvrons une faune sous-marine extraordinaire ! Vers 16h, nous faisons route vers Green Turtle Cay ; pour la nuit, cette île propose deux mouillages parfaitement abrités, Black Sound à l’est et White Sound à l’ouest, où un second abri peu profond est accessible. Nous optons pour White Sound, où des pontons sont aménagés. A terre, on peut profiter de bars et restaurants. La vue côté lagon au sud-ouest est magnifique à l’heure du coucher du soleil.

Jour 4 – Great Guana Cay et Elbow Cay


Pour notre appareillage matinal, toutes nos paires d’yeux sont mobilisées pour éviter de percuter les tortues qui s’ébattent autour de notre catamaran. Nous voici donc sur une route qui nous rapproche de la base – que nous appelons à nouveau au moment de nous engager puis de quitter le passage « océanique » autour de Whale Cay. Avec la houle de trois quarts, ça bouge un peu, mais rien de bien méchant. Parvenus à Great Guana Cay, nous relâchons dans le mouillage central, protégé par une pointe à l’est et un îlot au sud. A pied, nous longeons une vaste zone portuaire plus à l’est, avant de bifurquer au nord en direction des plages océanes : c’est là que nous découvrons le fameux Nipper’s Beach. Ce bar accroché à la dune offre une vue extraordinaire et vous ambiance direct avec ses couleurs rose, vert, turquoise et violet… un véritable concentré de l’esprit bahamien !
Après le déjeuner, une petite brise balaie le lagon, aussi nous décidons de naviguer à la voile même si le vent est presque dans l’axe de notre route. Nous devinons au loin le phare d’Hope Town – cet édifice rouge et blanc est sans doute le plus emblématique des Great Abaco. Après 1h30 de navigation, nous nous présentons dans une passe peu profonde qui mène à un vaste mouillage quelque peu encombré : bienvenue à Elbow Cay ! L’île, occupée par les Anglais dès 1785, fut le centre administratif de l’archipel des Abaco jusqu’en 1960. Restent de cette riche histoire un charmant village et ce fameux phare habillé en marinière. L’édifice vaut la visite : c’est gratuit, et la vue, à plus de 120 pieds du sol, est superbe. Le phare d’Hope Town, qui fonctionne toujours manuellement, serait le dernier au monde à fonctionner au kérosène. Se promener dans la petite ville aussi animée que colorée est un plaisir ; les gens que nous croisons, locaux comme visiteurs, sont souriants et nous saluent. Le meilleur bar est certainement le Captain Jack’s : le bâtiment rose se prolonge par une vaste terrasse sur pilotis où la fête se poursuit le soir.

Jour 5 – Tahiti Beach et Little Harbour


Notre bouée de corps-mort est idéalement placée au pied du phare, ce qui vaut bien une séance photo au lever du soleil ; du coup, nous sommes prêts de très bonne heure à rejoindre le fameux banc de sable de Tahiti Beach, un peu plus au sud. Bien nous en prend, puisque nous sommes encore seuls sur le site et que l’eau encore haute rend l’endroit absolument paradisiaque. Effet carte postale garanti avec les cocotiers en arrière-plan ; une balançoire est même en place pour prendre des photos-souvenirs en mode influenceur. Pendant un peu plus d’une heure, nous profitons de cette escale extraordinaire. Mais au fil de l’ascension du soleil dans le ciel et du sable qui se découvre de plus en plus, des bateaux arrivent de partout ; les équipages prennent possession de l’île de sable éphémère et profitent que le sable soit découvert pour y étendre leurs serviettes, dresser les tentes et ouvrir les parasols. C’est là que nous levons l’ancre… Le passage entre l’île de Lubbers Quarters et Elbow Cay est très peu profond quand on se dirige comme nous vers le sud. En longeant Tilloo Cay, on retrouve un peu plus de fond sous les quillons. Plus au sud encore, un énorme banc de sable oblige à décrire un S pour suivre le chenal. On contourne une petite île avec une construction rayée blanche et rouge – une évocation du phare d’Hope Town, à l’évidence. Notre route se poursuit sans encombre dans un paysage qui devient de plus en plus sauvage – il n’y a d’ailleurs pas de réseau Internet dans les parages. En fin d’après-midi, à la faveur de la marée haute, nous parvenons à Little Harbour. Le chenal très peu profond impose une sérieuse vigilance, surtout si les coefficients sont importants. La vaste baie que nous découvrons est le point le plus méridional de notre croisière. L’endroit, particulièrement paisible, semble avoir été bien moins impacté par l’ouragan Dorian – en témoignent les grands et nombreux cocotiers qui bordent le plan d’eau et la présence de quelques maisons relativement anciennes. Sur la route en sable compacté, ce sont des gros cordages qui font office de ralentisseurs. Le bar incontournable ici est le Pete’s Pub and Gallery. L’établissement prend ses aises depuis son estacade côté baie jusqu’à un cheminement en bois qui mène à l’océan. Les pieds dans le sable, on commande un Blaster, le cocktail signature du Pete’s, toujours à base de rhum.

Jour 6 – retour vers la base de Marsh Harbour


Même si notre programme du jour – rejoindre la base Sunsail – n’imposait pas de nous lever tôt, Paul et moi sommes debout avant même que le soleil n’émerge de l’horizon, car la mer commence déjà à baisser. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à nous agiter sur le pont : dans la passe, des voiliers s’échappent déjà et ont troqué, pour quelques minutes, leur feu de mouillage contre leurs feux de navigation.
Parvenus nous aussi dans le chenal, nous pouvons deviner la destination de ceux qui s’échappent vers l’est en haute mer : Nassau, Eleuthera. Nous sommes presque seuls à rester dans le lagon, cap au nord. A tribord, Lynyard Cay égrène des plages de sable blanc désertes ; quelques bateaux seulement sont au mouillage. Un peu plus haut, Sandy Cay est une halte appréciée, mais la plage arrondie de Pelican Bay, juste à l’ouest, est bien plus spectaculaire. Plus au nord encore, on retrouve Tillo Cay et un beau mouillage un peu au sud de la passe qui sépare l’île d’Elbow Cay. C’est l’heure du dernier tour en kayak, de la dernière virée en paddle et de la dernière baignade ; nous appareillons pour Marsh Harbour. Pare-battages et aussières sont à poste quand un marin de Sunsail nous aide à nous amarrer au ponton carburant, puis à nous amarrer à notre emplacement. C’est bientôt l’heure des au revoir à Travis et son équipe ; d’autres aventures nous attendent à Miami !

Navigation : Gare à l’échouement !


D’une manière générale, l’archipel des Great Abaco peut être considéré comme une zone relativement facile en termes de navigation. L’un des seuls problèmes auquel vous pouvez être confronté est la faible profondeur de certains plans d’eau et chenaux d’accès. D’une manière générale, à l’intérieur des îles, l’eau est tellement transparente qu’on croit en permanence l’échouement imminent. Et puis on s’habitue : allongé sur le trampoline, nous voyons défiler les étoiles de mer, les oursins, les raies manta. Petit coup de stress quand le turquoise vire au beige clair : « on va planter les deux coques dans le sable, non ? ». Le sondeur de notre Sunsail 454, généreusement doté en pied de pilote, indique alors 0 pied. Je plonge alors notre caméra GoPro, objectif pointé vers les quillons : ça va, il reste 25 cm ! Vous l’avez compris, il convient de rester vigilant dans certaines zones de navigation – un œil dehors et l’autre sur la carte - surtout à marée descendante (on relève un marnage jusqu’à un mètre). Dans de nombreuses zones de mouillage et passages plus ou moins larges, la profondeur est réduite à 1,50 m, ce qui explique la quasi-absence de monocoques de plus de 12 m – au profit des multicoques, bien sûr.

Check météo


Marsh Harbour : Pas si chaud l’hiver

L’archipel des Great Abaco, un peu au nord du Tropique du Cancer, est un peu frais de décembre à mars, avec des températures moyennes de l’air de 21 à 22°C et une eau à 24°C. La nuit, la température descend un peu en dessous de 20°. Mais l’hiver est aussi la période la plus sèche. Moins de 40 mm d’eau par mois… contre 175 en août ! L’été, il fait évidemment bien plus chaud avec une température moyenne qui atteint les 28°C. L’eau peut même monter à 29… C’est la saison des cyclones. Le vent ? On profite ici d’un régime d’alizés le plus souvent orienté à l’est et modéré : 9/10 nœuds en moyenne. Mais c’est en mars et avril que l’anémo peut indiquer 20 nœuds. Privilégiez cette période si vous souhaitez vous éclater à bord d’un multicoque ! Le mois creux aux Great Abaco, c’est septembre. Cette période est celle de la fin des congés d’été et du risque cyclonique maximum. La saison reprend véritablement en novembre, période où de nombreux marins – américains pour la plupart - partis durant l’été plus au nord sur la côte est, retrouvent leur terrain de jeu préféré.

Sunsail 454 : Une valeur sûre pour la location comme pour un Propriétaire


Le 454, décliné également sous le vocable 4500 chez Moorings, reprend la base éprouvée du Leopard 45. Ce catamaran, aujourd’hui remplacé par le 46, a connu une belle diffusion avec près de 400 exemplaires en 7 ans de production. Ce plan Simonis & Voogd révèle un bon équilibre entre confort et performances et reste facile à manœuvrer, même en équipage réduit. Certes, en configuration location avec des voiles Dacron®, des hélices fixes et pas de voile de portant, le Leopard 45 paraitra un peu bridé par petit temps… rien ne vous empêche, si vous en trouvez un d’occasion, de lui offrir des ailes !

Descriptif technique

Constructeur : Robertson & Caine
Architectes : Simonis & Voogd Yacht Design
Longueur hors-tout : 13,72 m
Longueur à la flottaison : 13,07 m
Largeur : 7,36 m
Tirant d’eau : 1,50 m
Tirant d’air : 21,34 m
Hauteur nacelle : 0,83 m
Déplacement : 16,4 t
Capacité de chargement : 4,6 t
Surface de voile : 124,9 m2
Motorisation : 2 x 55 ch Yanmar
Carburant : 700 l
Eau : 780 l
Eaux noires : 170 l
Production : 368 exemplaires de 2017 à 2024
A l’ouest de No Name Cay, vous pouvez rencontrer une colonie de cochons parfaitement adaptée aux conditions tropicales – une escale à ne pas rater si vous naviguez avec des enfants !
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La plage de Treasure Cay, longue de 5 km, est sans doute la plus spectaculaire de l’archipel des Great Abaco.
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Situé côté océan sur l’île de Great Guana Cay, le fameux Nipper’s Beach est un bar incontournable !
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A l’extrémité nord-ouest de Nunjack Cay, on peut profiter d’un mouillage très sauvage – parfois un peu rouleur.
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Le multicoque, avec son tirant d’eau réduit, est un support parfait pour  ces plans d’eau peu profonds.
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Soirée paisible sous la protection du phare de Hope Town, tout juste allumé.
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Tahiti Beach ! L’eau est aussi transparente qu’en Polynésie, mais il faut se lever tôt et privilégier la marée haute pour profiter de ce site en mode Robinson…
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Vous aimez nager dans des eaux transparentes ?  Vous devriez trouver votre bonheur aux great Abaco…
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