Antilles

Twiny : Les Bahamas, c’est la classe !

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Arrivés à Nassau, capitale des Bahamas, après trois petits jours de navigation, nous sommes surpris par le décalage avec Cuba. Ici, les yachts ont trois ou quatre ponts, des toboggans, des pistes d'atterrissage pour l’hélicoptère privé et du personnel en tenue coordonnée. Le supermarché en face de la marina est incroyablement bien achalandé, mais les prix freinent le remplissage du caddie. Armés d'une quarantaine d'œufs et de 6 kg de farine, nous sommes finalement prêts à remettre les voiles pour les îles désertes des Exumas. Une perturbation tropicale – marquant le début de la saison des ouragans – apporte son lot d'orages quotidiens, et surtout nocturnes : les éclairs zèbrent des nuages noirs, les averses sont violentes, l’anémomètre dépassent les 40 nœuds, grondement du tonnerre en prime. Cette dépression ne nous empêche cependant pas de profiter des paysages féeriques – bancs de sable doré apparaissant à marée basse au milieu d'une eau bleue turquoise – et de faire des expériences insolites : caresser les requins-nourrices (alors qu'ils nous faisaient si peur à Cuba), nourrir les cochons nageurs de Staniel Cay, se prendre pour James Bond dans la grotte aquatique de Thunderball, nager au milieu des poissons anges, perroquets et sergent major dans « l’Aquarium », traverser les restes de l'avion du baron de la drogue (Carlos Leigher) au large de Norman Cay et jouer à cache-cache avec les iguanes d'Allen's Cay.

Qui dit mieux pour fêter ses 38 ans

 

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