Voyage

Ti Marick - Escale hawaïenne

Créez une alerte e-mail sur le thème "Voyage"

Qui : Marie, Patrick, Erwan
: Hawaï
Multicoque : Outremer 4X
Blogwww.followingsea.net/blog/ Ti%20Marick 


 

Après Hilo, nous avons mis le cap sur Maui, avant de naviguer au vent de la côte nord, bâbord amure. La traversée du canal a été plus sportive, et la brise, renforcée par l’effet Venturi, a eu raison de notre gennaker. Après une nuit d’escale près de Makena, un mouillage pas très sûr car sur fond de lave, nous sommes repartis vers Lahaina. Quel choc avec tous ces touristes dans les rues ; serions-nous devenus sauvages ? A l’aéroport, nous avons loué une voiture pour partir à la découverte de l’île. Les paysages sont grandioses, très tropicaux. Nous sommes ensuite partis vers Oahu, la traversée a été dynamique jusqu’à la pointe ouest de Molokai, et ensuite elle est devenue… très énergique : le vent a soufflé de 30 à 40 noeuds, heureusement arrière au départ, puis il a peu à peu viré au travers, dans une mer du vent. Les milles ont été avalés à des vitesses allant de 12 à 17 noeuds. Nous avons alors découvert Honolulu et sa célèbre plage de Waikiki, le Diamond Head, les plages mythiques des surfeurs, le musée Bishop. Nous avons ensuite mis le cap vers le nord-ouest, pour atteindre Kaui. Nous avons trouvé les îles Hawaï très différentes les unes des autres, qu’il s’agisse de leur géologie, ou encore de l’ambiance qui y règne. Par contre, elles sont peu agréables pour naviguer, il n’y a pas de structures d’accueil, peu de marinas et encore moins de mouillages sûrs. Nous n’avons rencontré qu’un seul voilier en voyage, des Canadiens (NDLR : il s’agit de Maple, par ailleurs un des contributeurs de ces pages) qui rentraient chez eux vers la Colombie-Britannique. Kaui aura été notre dernière escale avant la Californie. Eh oui, notre séjour aux îles Hawaii avait vécu, nous avons repris notre route en direction de San Francisco de préférence, en fonction de la météo, sinon ça sera plus au sud, Los Angeles peut-être. Un peu plus de 2 200 milles à parcourir sur la route directe, mais en pratique probablement beaucoup plus, car nous allions devoir remonter vers le nord afin de contourner un anticyclone très fluctuant, avant d’atteindre les côtes nord-américaines.

Partagez cet article