Pacifique

Lotus : cap sur la Nouvelle-Zélande

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Qui :                           Elodie et Julien, Violette et Lilas

Où :                            Nouvelle-Zélande

Multicoque :               Privilège 465

Blog :                         www.lotusausoleil.blogspot.com

Avant d’arriver, on envoie par Internet (au moins 48 heures avant) le document appelé « advance notice of arrival (small craft) ». En entrant dans les eaux territoriales, nous contactons par VHF 16 « maritime radio », qui prévient les douanes de notre arrivée, dans notre cas à Opua, au quai de quarantaine. Nous avons seulement eu à remplir les mêmes petits cartons que les passagers en avion (et non la NzeTA, nouvelle formalité qui ressemble à l'ESTA américain, coûte 35 $ NZ et se remplit par Internet avant un voyage en NZ). Même s'il est demandé de présenter une facture avec la date du dernier antifouling, un agent contrôle quand même l'état de la coque avec une caméra aquatique au bout d'une perche. Nous avions bien frotté la coque à Minerva Reef. Prenez garde aux hélices, qui sont minutieusement inspectées. Les poubelles sont rassemblées dans un grand sac transparent. Le tri sélectif est apprécié, et nous irons nous-mêmes déposer le recyclable. Les fruits, légumes frais et œufs sont jetés, idem pour la viande, par contre, le poisson est autorisé. Les laitages et compotes, le beurre ne sont pas concernés. Nous avons pu conserver les graines, de type sésame, chia, graines de lin. Les légumineuses sèches (haricots, lentilles) sont jetées, sauf s’ils sont encore dans leur emballage d’origine. Toutes les boîtes de conserve sont autorisées, le foie gras aussi. Chaque adulte a droit à trois bouteilles d’alcool fort. Pour ce qui est des non-comestibles, nous avons pu garder les coquillages ramassés sur les plages. Le corail est toléré, mais ne doit pas descendre du bateau. Les plantes vivantes, les graines et les tressages végétaux « frais » (encore verts) sont interdits, mais pas ceux qui sont secs. Les chaussures de randonnée et l'aspirateur doivent être propres. On nous demande aussi si nous avons des bébêtes à bord (type cafards, fourmis...). Au final, les formalités ont été effectuées en moins d’une heure, l'accueil est chaleureux et professionnel. Le bateau n'a pas été fouillé de fond en comble : les contrôles se sont limités seulement aux endroits où sont entreposés la nourriture, le frigo, le congélateur... et à un rapide tour général. C’est sûr qu’une famille en voyage fait moins peur aux douanes. Quelques jours plus tard, nous avons reçu par mail la « border clearance levy invoice » à payer par Internet : 68,68 dollars. 

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