Kallima aux Marquises : ou les vicissitudes d’un Internet parfois bien compliqué

Je veux vous conter aujourd'hui ce que signifie pour nous la quête d'une connexion, tout à la fois aventureuse, sportive, salissante et néanmoins aléatoire. Tout commence par l'examen attentif du ciel pour s'assurer que l'opération peut être menée à bien entre deux grains. Puis il s'agit de descendre dans l'annexe, tout un art consistant à viser entre deux vagues et à atterrir sans casse et sans chute dans ce qui nous permet de rallier la terre. Une fois à terre, commence l'ascension dans la gadoue et les flaques en direction du sémaphore, véritable Graal pour tous les navigateurs, qui peuvent y trouver Internet et autres services. Et une fois en haut, on découvre, que faute de soleil et de vent, ni l'éolienne ni les panneaux solaires ne fonctionnent. Privé d'énergie, le sémaphore ne peut fournir le Graal-Internet tant espéré ! Et si les batteries sont pleines, le sémaphore aussi, et il faut alors se partager la faible bande passante à cinq ou plus, et donc s'armer de patience.

Certes, me direz-vous, il y a autre chose qu'Internet dans la vie! Mais, quand il s'agit de commander des pièces, vitales pour notre départ, c'est très utile. Ah, le soleil fait une apparition, l'éolienne tourne, on fonce au sémaphore ! Mais… Tonnerre de Brest, il n’y a personne au sémaphore, et donc pas moyen d'avoir le code du jour. Toujours pas d'Internet !

Qui :               Brigitte & Serge

Où :                Iles Marquises, Polynésie française

Blog :              www.voyagedekallima.blogspot.com

Bateau :          Catana 47