Technique

Entretien - Révision du (des) moteur(s)

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Olivier, le préparateur, a assuré cette révision devant notre objectif. Notez les joints d’étanchéité des filtres – tous doivent être changés sans exception.

A bord des voiliers, les skippers ont parfois tendance à « oublier » l’entretien périodique… Attention, ce comportement peut conduire à de (très) désagréables surprises, voire mettre en péril votre multicoque dans le cas d’une panne qui survient au plus mauvais moment. La révision préconisée par les constructeurs est importante pour la fiabilité et la durabilité des moteurs. Toutes les deux cent cinquante heures, cette révision s’impose. La plupart des blocs dont vous disposez au fond de vos cales moteurs sont increvables – à condition de faire ce qu’il faut, quand il faut. D’une manière générale, la révision des moteurs peut s’opérer facilement et où que l’on se trouve – à condition d’être outillé correctement. Au port, il est évidemment aisé de solliciter les services d’un mécanicien professionnel. Mais quand on est au bout du monde – et ça arrive souvent en multicoque –, il faut bien s’y mettre soi-même. La vidange moteur et inverseur, le nettoyage du filtre eau de mer et du filtre à air, le remplacement des filtres – huile et gasoil –, le changement de la turbine eau de mer voire des courroies sont autant d’opérations à effectuer au moins une fois par an. Toutes les 500 heures ou tous les trois ans, une plus grosse révision peut intégrer le remplacement de toutes les durites, des échangeurs de refroidissement – air et eau – et des coudes d’échappement. En général, il s’agit là d’une intervention de professionnel, qui sera facturée au minimum 1 500 € pour un moteur de 50 CV. Pour une simple révision et un entretien annuel annuels, comptez 700 €. Les plaisanciers désireux d’effectuer eux- mêmes leur révision disposeront d’un extracteur d’huile (un peu plus de 100 €), d’une bonne clef à filtre (30 €) et d’un extracteur à turbine (30 €). Quant aux autres outils indispensables pour opérer, ils sont a priori déjà à bord lors d’une navigation au long cours. Reste à vous armer d’un peu de courage et de beaucoup de chiffons… Pour les deux moteurs d’un catamaran, prévoyez une bonne journée.

Pour vous guider, nous avons pris l’exemple d’un moteur Volvo D2 de 50 CV à bord d’un Astrea 42. Cette mécanique totalisait 690 heures après deux saisons de location. Nous remercions vivement la société Tendance Voile, agent Fountaine Pajot aux Marines de Cogolin, pour sa disponibilité. 


 

1) Première opération : regrouper le matériel – courroies, filtres, consommables (en double sur un catamaran). L’extracteur d’huile, de turbine et une clef à filtre de qualité sont indispensables. Prévoir également une belle trousse à outils et des chiffons papier absorbeurs.


 

 

2) Faire tourner le moteur pendant dix minutes, puis laisser reposer cinq minutes afin que l’huile chaude retombe dans le carter. Sur ce modèle, il y a de la place autour pour intervenir aisément. On en profite pour tapisser ...

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