Technique

Electronique à bord - 2epartie : Les tablettes et les applications de navigation

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En 1997, j’avais essayé de télécharger sur mon Palm une carte américaine, mais imprécise, et mon appareil étant dénué de signal GPS, cela n’aboutissait à rien… En dix ans, le rêve est maintenant devenu réalité, et les progrès permettent aujourd’hui à nos smartphones et tablettes non seulement de jouer le rôle de traceur GPS, mais aussi de prendre le contrôle d’une multitude de fonctions grâce aux nouveaux instruments dits "connectés" avec leur émission Wi-Fi, comme on l’a évoqué dans la première partie de ce diagnostic (voir Multicoques Mag 181). La sensation de pouvoir taper sa route du bout du doigt ou du stylet est tout aussi ludique que celle de tracer sa route au crayon noir sur une carte, et le résultat qui s’affiche instantanément, ainsi que le zoom, est jubilatoire, et renvoie les maudits curseurs, d'une période pas si lointaine, aux oubliettes. Mais si votre smartphone peut convenir pour de petites navigations côtières, il serait déraisonnable de partir pour une longue pérégrination tropico-insulaire avec cette taille d’écran. Même les petites tablettes de 7 pouces sont insuffisantes  pour pouvoir exploiter les informations correctement. N'oubliez pas que l’on exerçait – il n'y a pas si longtemps – sur des cartes (papier) d'un format grand aigle. A partir de 10 pouces, il devient possible de bien lire toutes les infos, notamment les fichiers météo, et à 12 pouces, c’est un confort comparable à nos écrans d’ordinateurs avec lesquels on s’est habitués à faire la nav depuis fort longtemps maintenant. Avec les applications dédiées, les performances des tablettes les plus récentes sont vraiment étonnantes, voire supérieures à ce que l’on peut faire avec un ordinateur. Mais c’est surtout leur mobilité qui est leur meilleur atout, et suivre d’un clic l’évolution du bateau depuis sa bannette en même temps que de lire votre dernier roman est orgasmique. Il suffit d’installer un routeur Wi-Fi qui pourra dispatcher à bord la connexion, qu'elle provienne d’une antenne BLU ou d’un système satellitaire. Là encore, mieux vaut faire appel à un intégrateur, qui va régler les paramètres et interfacer le tout avec un boîtier multiplexeur pour pouvoir exploiter toutes les informations GPS, radar, AIS, loch sondeur, pilote auto via le bus NMEA. 

 

Les tablettes domestiques

On peut les classer en trois catégories : les normales toutes simples, type iPad Air ou Samsung. Les versions professionnelles des mêmes marques munies d’un clavier additionnel, qui peuvent faire office d’ordinateur portable et les ordis portables dont l’écran tactile se détache, comme la Microsoft Surface. Enfin, les tablettes dites "étanches", qui résistent aux projections d’eau, telles que la nouvelle Sony Xperia et la Fujitsu Arrows. Pour les deux premières catégories, il est toujours préférable d’utiliser un caisson de protection étanche si vous souhaitez l’utiliser dans le cockpit. En revanche, il est contraignant de devoir ôter ce caisson des versions pro afin de les ...

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