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Cumberland 44 Refit - L’occasion de consommer moins d'un litre au mille...

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Jean-François Desmars est un vrai marin, d’abord régatier endurci sur les lignes de départ, en 470 puis J/80. Il tente ensuite l’expérience d’un Lagoon 43 PC puis d’un Lagoon 440. Aucun de ces deux catamarans ne correspond vraiment à son programme ; à cette époque (il y a près de 20 ans), le navigateur aime les chevauchées sportives ; aussi, un Petter 50’ assez radical vient combler son goût du « grand large rapide ».
Pendant une quinzaine de saisons, Jean-François navigue en solitaire ou en équipage vers le Royaume-Uni ou la Norvège – le grand Atlantique nord constitue le jardin de ses croisières estivales. Mais il est temps de réduire la voilure : « Après avoir passé de nombreuses nuits à la barre et à la manœuvre sur un catamaran plutôt pointu, la fatigue et l’âge aidants m’ont fait penser à des navigations plus raisonnables », constate Jean-François.

Objectif : moins d’un litre au mille


Le choix entre monocoque et multicoque a été rapidement réglé. « Toutes les comparaisons convergent en faveur du second : plus d’espace et de convivialité, moins de poids et moins de consommation », relève le marin. Quant à trancher entre voile et moteur, c’est logiquement l’attrait de la facilité d’utilisation qui a favorisé un bateau sans gréement… va pour un powercat ! Un vénérable Cumberland 44 âgé de 18 ans devient Casa Marissss (4e du nom).
Ce modèle est une version Propriétaire équipée de deux Volvo KAMD300 de 285 CV. Parlons justement un peu de la consommation : « Un powercat de série de 45 pieds équipé de deux moteurs de 300 CV consomme déjà 80 l/h à 17 nœuds, et pour un monocoque moins logeable, c’est encore plus. Planer avec un bateau de 15 t est excessivement énergivore. En étant plus raisonnable, on s’aperçoit que, pour continuer à aller en mer de manière responsable, la première étape consiste à modérer significativement la vitesse de déplacement. »
Pour valider cette étape, l’enseignement qu’on peut tirer de la navigation à la voile est précieux : « Un très bon voilier de plaisance (mono ou multi) se déplace rarement à plus de 8 nœuds de moyenne, 10 pour des unités d’exception et parfois en tirant des bords, ce qui allonge la distance au but. En transposant ces chiffres sur notre catamaran à moteurs acheté d’occasion, nous avons donc opté pour une vitesse cible de 8 nœuds, soit une valeur très proche de la vitesse de carène du Cumberland. »

La nouvelle vie d’un powercat


Jean-François Desmars met donc en place un vaste programme d’optimisation et d’amélioration de son powercat dans le but de favoriser une baisse sensible de la consommation de carburant. Pour l’heure (voir plus loin), les chantiers les plus lourds comme les rallonges de jupes et les bulbes d’étraves n’ont pas été lancés. « J’ai décidé de commencer par jouer avec les éléments les plus accessibles : le poids et la propulsion », justifie Jean-François.

Cure d’allègement : 2 400 kilos de gagnés !


On commence par la chaîne de mouillage ; elle devient plus légère (10 mm ...

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