Numéro : 232
Parution : Septembre / Octobre 2025
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L’Aegean 600 fait désormais partie des grandes courses classiques comme celles organisées par le Royal Ocean Racing Club. A l’instar des célèbres Fastnet, Middle Sea and Sydney Hobart Races et plus récemment la Caribbean 600, cette épreuve née en 2021 adopte un parcours aussi sélectif qu’attrayant de 600 milles. L’Aegean ayant eu l’excellente idée d’accueillir les multicoques via la jauge MOCRA, nous avons pu participer sur deux coques !
L’hiver dernier, alors que j’étais en convoyage entre la Martinique et Cuba, se courait la RORC Caribbean 600, auquel participait l’ORC 57 #3 Avel Vaez.
J’avais à l’époque gentiment raillé Yves, le Propriétaire du catamaran, devant la contre-performance de son multicoque, en lui disant d’une manière un peu prétentieuse que, s’il avait besoin d’un équipier pour l’aider à faire marcher son bateau sur une autre course, j’étais son homme… Quelques semaines plus tard, je reçois une invitation pour venir courir l’Aegean 600 à son bord – il va falloir assumer maintenant, matelot !
Ces épreuves de type « 600 » combinent exigence tactique, engagement physique, et paysages à couper le souffle. Ni trop longues, ni trop courtes, elles concentrent l’essence de la course au large moderne : navigation sans relâche sur quelques jours, stratégies météo décisives, passages clés à négocier… de quoi séduire aussi bien les amateurs éclairés que les équipages professionnels.
L’Aegean 600 est organisée, comme son nom l’indique, en mer Egée (Grèce) chaque année début juillet, une période où le Meltem n’est a priori pas encore trop fort et où la probabilité de croiser de la pluie est proche de… zéro. C’est quand même plus sympathique de régater en tee-shirt que de passer le Fastnet début août en ciré lourd, non ?
Sur la ligne de départ de cette édition 2025, on compte 60 inscrits, dont 8 multicoques : Allegra – un one-off sur plan Nigel Irens de 84 pieds avec un équipage de champions du monde –, Picomole – un Rapido 53XS armé par des Italiens rompus à la régate –, Baie du Monde 2 – un TS52.8 customisé –, Lynx – un Outremer 4X avec un équipage grec –, Dakota – un Baramundi 52 sur plan Lerouge –, Cuordi – un ORC 50 –, le petit IC36 Stellar – et bien sûr Avel Vaez – notre ORC 57.
Ce catamaran sur plan Lombard Design est le grand frère des ORC 42 et 50. Produit à Lorient à l’origine par Marsaudon Composites, ce modèle a été ensuite repris et fabriqué par Grand Large Yachting. Le programme d’Avel Vaez est de naviguer en charter, il a été pensé ainsi par son Propriétaire qui a déjà possédé un Catana.
Le catamaran a été légèrement customisé : pas de grande baie vitrée, mais une porte étanche digne de ce nom et une assise supplémentaire qui permet de mettre plus de monde autour de la table de cockpit.
Comme tous les autres multicoques de la gamme ORC, c’est un bateau puissant et exigeant, qui nécessite de toujours naviguer « devant » la machine, sous peine de se faire au mieux un peu peur, au pire de casser du matériel. Le bon côté, c’est la capacité de parcourir des distances incroyables en 24 heures, le plaisir de piloter cette unité avec une barre franche, le tout en bénéficiant du confort d’un grand multicoque. Dans sa définition initiale, il n’était pas prévu que ce catamaran fasse de la course, donc il n’est équipé ni de grand spi, ni de Code 0 – nous devons donc en tenir compte dans notre stratégie de navigation.
Avel Vaez est assez récent, puisqu’il a été mis à l’eau il y a 18 mois seulement, mais il a déjà beaucoup navigué, car nous franchirons pendant la course la barre des 20 000 milles !
Pour les besoins de la course, le catamaran a été bien allégé ; l’organisateur de la course met à disposition des coureurs au sein de la moderne Marina Olympic un local pour stocker du matériel. Compresseur et matériel de plongée, paddle, kitesurf et tous les équipements superflus sont débarqués pour gagner du poids. Ce sont pas moins de 300 kg qui sont gagnés !
Nous sommes 7 à bord pour la course, ce qui est raisonnable. Chaque personne représente du poids et des vivres en plus, il faut trouver un bon compromis pour avoir toujours des équipiers « frais » à la manœuvre sans être trop nombreux.
Yves Nérisson, le Propriétaire, a la cinquantaine sportive ; il est très amariné par une carrière passée la plupart du temps sur des navires de prospection pétrolière dans les quatre coins du globe et il a un vrai caractère de compétiteur. En revanche, activité professionnelle oblige, il n’a pas encore eu l’occasion de naviguer sur son bateau et c’est donc sa toute première régate.
Christian, le skipper depuis le neuvage du catamaran, est un « jeune » Breton sexagénaire au caractère un rien taciturne et au physique sculpté par les années passées en mer. Il a déjà couru l’ARC Atlantique et la RORC Carribean 600, traversé quatre fois l’Atlantique et la Méditerranée avec Avel Vaez ; autant dire qu’il connaît par cœur son multicoque, même si le côté régate ne le passionne pas plus que ça.
Thierry, le second, est lui aussi un marin professionnel. C’est un habitué des grosses unités pour avoir beaucoup bourlingué en Sunreef. Il skippe régulièrement un TS42, il n’est donc pas trop dépaysé par la philosophie ORC et régate occasionnellement sur de petites courses.
Théo Le Len, ancien handballeur professionnel et responsable marketing ORC, vient pour un peu plus découvrir la navigation en multicoque. Sa forme physique et son enthousiasme sont inversement proportionnels à son expérience de la course au large !
Enfin, les deux fils d’Yves, Joël et Pol, âgés d’une vingtaine d’années, viennent compléter l’équipage avec leur bonne humeur et leur envie de bien faire.
Je complète l’équipe pour apporter un peu d’expérience – tout en couvrant la course pour Multicoques Mag. Notre équipage est donc assez hétéroclite, mais motivé. Une seule contrainte : interdiction de casser du matériel, car le catamaran a une saison de charter bien remplie à suivre.
Nous sommes les premiers à quitter Olympic Marine pour aguerrir un peu l’équipage avant le départ. La météo prévue est plus légère que celle habituelle à cette époque : le Meltem sera assez faible les deux premiers jours, avec même une grosse zone sans vent au nord de Milos dimanche après-midi et une faible entrée de sud-ouest. Heureusement, les multicoques, moins manœuvrants, seront les premiers à partir, et nous bénéficierons plus longtemps du Meltem avant l’arrêt de la « soufflerie » !
Au moment du départ, il y a une quinzaine de nœuds sur la zone de course, avec une bouée de dégagement mouillée sous le temple de Poséidon, juché en haut des falaises de Sounio : difficile d’imaginer un plus beau cadre pour le début de course des 60 concurrents…
Nous prenons un départ raisonnable en milieu de ligne pour éviter de nous faire déventer par le plan de voilure impressionnant d’Allegra, et nous franchissons en troisième position la bouée de dégagement après nous être fait dépasser par le Rapido qui semble particulièrement véloce au près dans la brise. Nous envoyons puis prenons un cap légèrement au-dessus de la route vers Milos. Quand la météo est incertaine, une tactique qui fonctionne bien est de naviguer au meilleur CMG (Course made Good : il s’agit de la projection du vecteur vitesse du bateau sur la route). On s’en fiche de naviguer à 15° de la route si le catamaran va 30 % plus vite.
En début de soirée, le vent commence à faiblir et nous voyons les grands monocoques nous rattraper. A 20 h, c’est la pétole complète et nous sommes littéralement arrêtés.
Nous passons la nuit encalminés, à jouer avec les quelques risées qui parviennent à nous faire passer l’îlot d’Anti Milos avant de retomber dans des calmes plats jusqu’en milieu de matinée. Premier constat : dès que le vent est en dessous de 5 nœuds, sans Code 0, nous sommes collés à la « piste » ! De nombreux monocoques nous passent. Cuordi, l’ORC 50, nous rattrape en passant à ras de l’île de Milos, et les autres multicoques que nous avions bien semés la veille reviennent au contact. En 24 heures, nous avons à pein parcouru 80 milles et certains équipiers un peu trop optimistes commencent à s’inquiéter pour leur vol retour.
Le vent s’établit au sud-ouest pour une douzaine de nœuds ; nous établissons le gennaker en tirant des bords de grand largue. Deuxième constat, en dessous de 18 nœuds de vent réel, sans grand spi, notre VMG n’est pas terrible et nos concurrents nous rattrapent rapidement.
En début de soirée, nous approchons enfin l’île de Santorin et nous accusons une dizaine de milles de retard sur l’ORC 50, qui pointe à la troisième place.
Dans le souffle chaud du soir, la roche ocre des falaises volcaniques s’embrase sous les derniers feux du soleil, tandis que les maisons blanches d’Oia s’illuminent peu à peu, suspendues au-dessus du vide comme une offrande à la mer Egée – voilà, ce sont mes trois lignes de poésie... A bord, le silence n’est troublé que par les grincements des winches et le bruit du clapot discret contre les coques.
Ce moment suspendu, d’une beauté presque irréelle, révèle tout l’esprit de l’Aegean 600 : une compétition à couteaux tirés entrecoupée de moments de grâce.
Dès le soleil couché, le vent s’effondre complètement et nous nous trouvons à batailler avec une dizaine de monocoques au près dans la molle. Nous faisons le tour de l’îlot Néa Kameini en faisant du match racing avec nos concurrents. Dès que le vent remonte à une dizaine de nœuds, nous reprenons de la vitesse, nos dérives gagent en rendement et nous recollons juste deux milles derrière Cuordi, la bataille est loin d’être terminée !
Nous passons le début de nuit à remonter la flotte sous gennaker, mais malheureusement, le vent faiblit rapidement en dessous de 15 nœuds, et nous sommes obligés de lofer pour garder une vitesse et une VMG correctes.
Au petit matin, nous pouvons admirer les falaises de Crète, avec encore une fois un paysage et des couleurs époustouflants. Nous sommes contraints d’empanner plusieurs fois pour passer le point le plus méridional du parcours, l’île de Kos. L’addition est assez salée, car tous nos petits copains sous spi bénéficient d’un meilleur compromis de descente… tout est à refaire !
Heureusement, nous rattrapons la flotte, qui est complétement empétolée sous Kos. Après une petite transition, nous arrivons à toucher une risée en jouant « dans le rebond » de la falaise et, pendant plus d’une demi-heure, sous grand-voile haute et génois, nous faisons un run à plus de 20 nœuds de moyenne avec des pointes à 25 nœuds stabilisés. Le puissant catamaran est d’une facilité déconcertante à ces allures ; bien calé dans le siège de barre, je m’offre une vraie séance de pilotage. La dérive sous le vent siffle, je joue sur l’angle au vent pour relancer le catamaran et conserver la vitesse la plus constante possible. L’équipage a les mains sur les écoutes en cas de survente, mais nous disposons d’un tel potentiel de puissance que nous n’avons pas eu besoin beaucoup de choquer. Nos concurrents qui étaient juste à côté de nous disparaissent à l’horizon ; les sourires reviennent sur les visages de certains équipiers lassés de la pétole.
Malheureusement, un nouveau dévent, encore plus puissant que le précédent, nous attend sous le vent de Karpathos. Nous regardons à l’AIS où sont passés les bateaux qui nous précèdent : certains ont essayé de s’en sortir en plongeant sud, d’autres souffrent vers le nord-est. Même si l’option sud paraît séduisante car le sens de la mer permet d’être un poil plus véloce, elle nous garde dans l’axe du dévent : la sortie est donc vers l’est, il faut accepter de souffrir et exploiter les moindres risées pour gagner mètre par mètre le détroit de Karpathos. Le TS52.2 Baie du Monde II, qui une heure plutôt était 6 milles derrière nous, n’est plus qu’à 100 m…. les sourires s’effacent de nouveau.
A force d’obstination, nous finissons par toucher - avec un Pogo 50 skippé par Michalis Aftias, un habitué de l’épreuve - une risée de nord qui nous permet de progresser rapidement vers l’est et de redécoller à vive allure. Le vent adonne, s’établit autour des 18 nœuds, je négocie un peu avec Christian qu’on envoie au moins le gennaker de capelage, et notre folle cavalcade reprend de plus belle avec de nouveau des pointes à vingt nœuds… et des concurrents qui disparaissent. D’ailleurs, nos amis de Cuordi, contraints par des problèmes de timing, jettent l’éponge alors qu’ils n’étaient plus qu’à une portée de fusil devant nous.
La nuit tombe avant que nous atteignions Rhodes et ses dévents, tout le monde à bord se demande à quelle sauce nous allons être mangés...
Une fois n’est pas coutume, le passage sous le vent, dans une nuit éclairée par une quasi-pleine lune, se passe plutôt très bien pour nous. Christian et Thierry font un super boulot pendant que je grappille un peu de sommeil et, au petit matin, nous franchissons au près le détroit de Rhodes avec une vue magnifique sur les falaises de Turquie.
Les prévisions météo nous annoncent de nouveau des conditions assez changeantes, avec une grosse zone de pétole autour de l’île de Kos la nuit prochaine, il va falloir s’accrocher si nous voulons enfin capitaliser un peu notre avance sur nos adversaires.
En début d’après-midi, il n’y a plus que 5 nœuds de vent et nous louvoyons vers le caillou de Kandelioussa. Barrer en plein soleil est un exercice exigeant et nous nous relayons souvent car il est difficile de rester concentré longtemps.
Nous passons l’îlot en fin d’après-midi, de nouveau talonnés par une horde de monocoques. Nous renvoyons le gennaker pour glisser sous le vent de Kos et, rapidement, nous touchons un peu de pression. Nous jouons en enchaînant les empannages dans une veine de vent assez étroite mais qui nous permet de parcourir la dizaine de milles qui nous séparent du détroit de Bodrum. Lorsque nous arrivons dans l’est de Kos, la nuit est tombée… et le vent aussi !
Pas un souffle d’air, la quiétude de la nuit est bousculée par les boum-boum d’une discothèque sur une plage de Kos, et je suis quasiment contraint d’empêcher le jeune Théo de se jeter à l’eau pour rejoindre la fête. Vers une heure du matin, tous nos concurrents sont revenus, 4e départ. Avec Théo, nous nous bagarrons contre deux monocoques pour essayer de trouver des risées pour sortir de cette nasse et finissons par toucher un léger flux d’ouest… qui s’essouffle au bout de deux heures, au moment où Christian reprend le manche ; bon courage, Capitaine !
Au petit matin, le spectacle de la baie de Gulluck est magnifique, un petit peu de brume borde la base des collines. La flotte repart groupée dans un petit flux au près, à defaut d’aller vite, nous en prenons plein les yeux.
Nous finissons par retoucher du vent après avoir louvoyé une partie de la matinée pour contourner l’île d’Aghatonissi. Et cette fois ci, ça rentre fort, nous devons rapidement passer sous 2 ris et trinquette. A 60° du vent reel, dans une mer formée, l’ORC 57 est une vraie machine de guerre, et nos concurrents disparaissent une énième fois sur l’horizon.
Nous nous faisons une petite frayeur en tombant dans un dévent à la pointe sud-ouest de l’île d’Ikaria, mais, en une demi-heure avec un équipage concentré à la manœuvre, nous repartons de plus belle. Thierry se fait plaisir à la barre en faisant des pointes à 20 nœuds en arrivant vers la porte de Mykonos. Nous passons au ras des yachts mouillés près des plages du sud de l’île, le soleil n’est pas loin de se coucher, les lumières sont magnifiques, seule la présence d’un aérodrome et de son balai de jets privés me dissuade de lancer un drone pour immortaliser la scène !
Nous avons de nouveau « collé » 25 milles à nos concurrents, nous commençons à envisager l’arrivée plus sereinement. Nous remontons au près entre Mykonos et Dilos ; les prévisions annoncent pas du tout de vent entre notre position et l’arrivée jusqu’à 7h du matin. Les cerveaux commencent à rentrer en ébullition pour définir une stratégie : soit nous passons en force en abattant sous l’île de Gyaros en essayant de faire route le plus rapidement vers l’arrivée en priant que ça passe, soit nous essayons de jouer sous l’île d’Ofiousa, où nous sentons qu’il y a des belles risées adonnantes. Nous n’avons pas grand-chose à perdre : on décide unanimement de jouer la deuxième option et nous progressons à 9 nœuds sur une route parallèle à l’île pendant deux heures.
Lorsque nous passons au droit du détroit entre d’Androu-Tinou, nous décidons de viser le nord de Kea et la ligne d’arrivée. Nous subissons encore deux zones de calme avant de passer Kea, à moins de dix milles du temple de Poséidon. Les adversaires sont encore une quinzaine de milles derrière, ça commence à sentir bon ! Nous glissons sous gennaker dans la nuit tiède, jusqu’à ce que le ventilateur se coupe de nouveau complétement à quelques milles de la ligne. A 5 milles, nous ne marchons plus qu’à 5 nœuds – à 3 milles, à 3 nœuds. Au lever du jour, nous apercevons sous les falaises les deux bouées matérialisant la ligne d’arrivée sur une mer complétement « glassy » ; derrière nous, en passant la pointe de Makronisos, une multitude de petites voiles se rapprochent.
La fatigue commence à se sentir dans l’équipage, mais tout le monde est motivé pour bien finir et nous parvenons à franchir la ligne d’arrivée sur notre élan et nos pensées positives ! Littéralement 30 secondes après que nous avons terminé, un front de brise s’établit brusquement à 15 nœuds – nous sommes tous un peu sidérés par notre déveine !
Quelle course ! Nous finissons 3e en temps réel et 5e en temps compensé – conséquence de la pétole sur la ligne d’arrivée –, mais l’Aegean millésime 2025 restera pour tout l’équipage un souvenir inoubliable.
Tout le monde à bord a assuré, malgré la disparité des expériences. Joël et Pol ont tenu leurs quarts, participé à toutes les manœuvres et en plus assuré en cuisine, Théo a compensé son inexpérience par sa forme physique, Yves en tant que Propriétaire a géré les inévitables arbitrages entre Christian et moi pour savoir où situer le curseur entre sécurité et performance, toujours dans la bonne humeur.
Pour faire mieux (l’année prochaine ?), nous devrons à l’avenir soigner un peu plus les transitions avec une garde-robe adaptée (grand spi et Code 0) tout en adoptant un peu plus encore le mode « régate ».
Comble de l’ironie, Yves s’est rendu compte après l’arrivée que sur notre rating MOCRA figurait le spi max… Avec le rating corrigé, nous aurions fini sur le podium !



Les avis des lecteurs
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Yves N.
Encore un excellent reportage de Brieuc, reflétant totalement notre histoire. Rassembler un équipage qui fonctionne, en étant quasi le seul dénominateur commun, reste un exercice qui procure un plaisir sans cesse renouvelé. Merci a tous et à très vite, avec un grand spi!