Voyage

THETYS - Les confinés du Pacifique

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Qui : Toinette & Johan
Où : Eiao, îles Marquises
Multicoque : Nautitech 542
Youtube: Thetys autour du monde Nautitech 542


Nous avons découvert un paysage tourmenté, l’île est battue par une houle incessante. Nous avons mouillé au milieu de la baie de Vaituha par 15 mètres de fond. Elle est bordée d’une petite plage de sable noir, où déferlent les vagues. A son approche, nous avons deviné une bande de requins en chasse, ce qui ne nous a pas vraiment motivés pour la baignade ! Des raies manta tournaient autour de notre catamaran, certaines avoisinant les 6 mètres de largeur. Nous en compterons jusqu’à 20 en même temps. Le lendemain, il y avait encore de la houle et nous avons gonflé notre kayak, les débarquements en seront facilités. Une grande cabane en bois a été édifiée sur les rochers au bord de l’eau, avec douche, toilette et même une cuisine. Il y a des robinets, mais pas d’eau. Quelques jours plus tard, nous longerons les tuyaux jusqu’à la source, nous contrôlerons chaque raccord, jusqu’à trouver le problème : un connecteur était débranché. Désormais, l’eau coulerait à flots dans la cabane ! Une heure d’ascension est nécessaire pour monter sur le plateau, il y a des passages où il faut escalader la montagne, de bonnes chaussures de randonnée sont nécessaires. L’exploration de l’île aura été un vrai bonheur durant ces sept semaines ; d’un côté, nous avions un décor lunaire avec une terre rouge et des gros cailloux, et de l’autre, nous avions des petites oasis remplies de pommes cannelles et d’une végétation abondante. Nous avons réussi à attraper quelques cochons et chèvres, mais cela nous demandait des efforts considérables et des kilomètres de marche ! Nous avons passé des heures à admirer une colonie de frégates en pleine reproduction ; lors de la parade nuptiale, la gorge du mâle se colore en rouge vif et se gonfle pour attirer la femelle. Pour pêcher, avec l’annexe, le fil de notre canne à pêche se déroulait en moins de 10 minutes, avec au bout des thons jaunes d’une dizaine de kilos, parfois des tazars. Il fallait faire très vite pour remonter notre pêche, sinon les requins mangeaient notre prise en quelques secondes ! Nous avons aussi rêvé de retrouver l’un des deux trésors qui serait caché sur Eiao. L’un très ancien, et l’autre déposé là paraît-il par un sous-marin allemand lors de la Seconde Guerre mondiale…

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