Saga

Escale au Vanuatu, une escale préservée

Les lecteurs assidus de Multicoques Mag se souviennent de Moby, un Outremer 51. Nous retrouvons ici l’ancien équipage de ce catamaran, mais à bord d’un Outremer plus grand, un 55, qui croise désormais dans le Pacifique.

Qui : Bénédicte, Loïc, Arthur, Anna, Victor
Où : Vanuatu
Multicoque : Outremer 55
Blog : www.sagavoyage.com 
Saga est actuellement au Vanuatu, un archipel relativement peu fréquenté de l’ouest Pacifique. Ce petit pays indépendant a su garder intactes sa culture et ses traditions après une période de double protectorat franco-britannique unique au monde.
117 langues, une douzaine d’îles principales qui toutes ont des coutumes différentes, et 70 autres plus petites, voilà la mosaïque peu commune d’un peuple accueillant, modeste et toujours amical. A Tanna, nous avons pu observer de très près le cratère de lave du volcan, crachant des geysers de lave. A Erromango, apporter des biens de première nécessité et visiter le village de Dillon’s Bay qui se reconstruit après un double passage de cyclones en mars dernier est bienvenu. Au musée de Port-Vila, la capitale, on peut découvrir une démonstration de dessin sur sable, un art du conte hypnotique à la fois graphique et oral. A Lamen ItsIand, il est possible de participer à une course épique de pirogues traditionnelles dites « dug-out » (creusées dans un tronc d’arbre). A Ambrym, l’île des mystères et de la magie, on peut assister à des danses traditionnelles, dont la fameuse danse Rom où les hommes portent de hauts masques en bois et des tuniques en fibre de pandanus. A Espíritu Santo, nous avons pu suivre une famille de dugongs depuis notre mouillage, puis remonter un petit fleuve en annexe vers un trou bleu majestueux. Au sud de Malakula, il est possible de naviguer en wingfoil dans le lagon et de côtoyer au quotidien des villageois sympathiques avec qui nous troquons. A Pentecôte, on peut être les témoins du saut du Gol, ce spectaculaire événement qui a lieu 2 ou 3 fois par an dans chaque village, à la fin de la récolte du yam. Une tour en bois de 15-20 mètres de haut est construite pour la saison, avec dix plates-formes d’où vont sauter autant de jeunes hommes valeureux, reliés par une liane, et encouragés par des dizaines de danseurs : une sorte de bungee-jumping à l’ancienne. On tremble bien sûr pour eux, mais les accidents sont rarissimes tant la technicité et leur savoir-faire sont remarquables. Il nous reste encore plusieurs îles à découvrir, ce dont nous nous réjouissons !

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