Océan Atlantique

Les "Pirates" au Vénézuéla

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Les informations à la véracité douteuse diffusées entre plaisanciers on l'air de bien fonctionner, il n’y a pas de voiliers. Quelques cases, des embarcations locales et sur la plage des pêcheurs affairés à démêler un filet à poissons ; un panneau : "Bienvenidos a la Republica Bolivariana de Venezuela". Toutes nos appréhensions s'estompent devant les saluts et les sourires des habitants, un bien-être général nous transporte loin de la réalité du monde. Est-ce de l'inconscience de notre part de vouloir outrepasser la psychose générale ? Devant la petite marina margaritaine, seulement trois mâts scintillent, nous apprendrons que, parmi ces déraisonnés, nous sommes le vingt-sixième bateau cette année à ancrer au Venezuela. Bien sûr, la vie est vraiment bon marché pour un voyageur en voilier, sorte de rêve pour subvenir à nos besoins sans un gros capital. Cependant, vivre à l'année dans cet état d'Amérique latine a des contraintes et pas des moindres pour la population.
Passé la première nuit, le comportement inoffensif et indifférent des gens nous a mis à l'aise. Nous n'avons ressenti aucune menace, subi aucune agression, ni perçu de danger au port ou en ville. Entre les centres commerciaux ultra modernes, les marchands ambulants, le centre nous a même plutôt inspiré de la confiance. Margarita endure depuis trois ans sa mauvaise réputation pour les actes de quelques malfrats. Un peu plus informés sur les mœurs du pays sans en avoir une compréhension totale, nous nous apprêtons à suivre le vent d'est pour pointer nos étraves vers la prochaine île, Tortuga. D'après ce que nous avons récolté comme renseignements, nous ne devrions pas y rencontrer grand monde, mais une quantité impressionnante de langoustes.

Cyril et Magalie, à bord de Pirates.com
www.catamaranpirates.com

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