Océan Atlantique

L’Eclectik : viva la vida !

Créez une alerte e-mail sur le thème "Océan Atlantique"

Qui : Maryline, Jean-Philippe, Chloé et Célia
Où : Panama, Océan atlantique
Bateau : Fountaine Pajot Lavezzi 40
Facebook : EclectikCharterSailing

Pourtant, le départ fut difficile, parsemé de doutes et de remises en question. Nous avons dû prendre nos marques, changer nos habitudes. Le premier passage fatidique fut Gibraltar, où l’Atlantique vient déverser ses eaux tumultueuses dans la Méditerranée. Après avoir visité les Canaries, il a fallu traverser… l’Atlantique. Un obstacle de taille. N’ayant pas l’expérience suffisante, j’ai décidé de traverser sans femme ni enfants, mais avec mon frère, et un ami navigateur. J’ai peu dormi les premiers jours, peut-être en raison de la tension liée à la responsabilité qui repose sur les épaules d’un capitaine. Ou est-ce dû à l’adrénaline que procure cette mythique traversée ? Ou encore à cause de cette date butoir que je me suis imposée afin d’être à temps pour réceptionner ma famille en Guadeloupe ? Nous avons maintenu une moyenne de 6 nœuds avec un ris permanent, marquant une pointe à 17 nœuds dans un surf. Il aura fallu 22 jours et 11 heures pour rallier les Antilles. Cette traversée restera marquée par la visite de deux baleineaux cinq jours durant, qui venaient tous les après-midi jouer avec les étraves. Nous avons mis un bout à l’eau pour nous baigner avec eux et leur apporter un peu de compagnie. Après avoir visité la majeure partie de l’arc antillais, nous nous sommes abrités au Panama durant la saison cyclonique. Et les enfants ? Ils se réjouissent de cette nouvelle vie. Chloé et Célia suivent le CNED, de 8h à midi, du lundi au vendredi. Mais, au vu des difficultés rencontrées, nous avons décidé de prendre une maîtresse d’école pour cette deuxième année, via un site d’échange, "Workaway". Nous sommes actuellement au Panama, avec au compteur 6 800 milles, sans problèmes majeurs rencontrés. Au terme de cette première année, le bilan est positif, nous ne regrettons pas ce choix de vie, et nul doute que ce voyage merveilleux nous réserve encore bien des surprises.

Eclectik : viva la vida

Partagez cet article