Voyage

Caretta - Déjà quatre ans de voyage !

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Qui : Marie, Michel, Timothé.
Où : Autour du monde
Multicoque : Eclipse 472
www.michelfischbach.wixsite.com/ catamarancaretta


 

Tous les pays ont leurs charmes… et leurs inconvénients. En vrac mais dans l’ordre, nos souvenirs les plus marquants : l’engagement au Sine Saloum avec Voiles sans Frontières, la Gambie et sa faune - crocodiles, babouins, et hippopotames -, la douceur de vivre dans la mangrove à côté de Banjul, et les singes qui volent les sodas. La fête du dimanche soir à Palmera sur l’île de Sal au Cap Vert, et les vertigineux treks de San Antao. La transat sans fatigue vers Salvador. Le dédale des rio brésiliens et ses petits villages. L’ambiance de Jacaré, marina brésilienne tenue par des Français. Les dunes des îles Lençois, la Guyane. L’île de Tobago qui allie des superbes fonds sous-marins avec une nature luxuriante. Les Antilles Françaises. Les Roques et les Aves à jouer au Robinson. L’ambiance cruisers à Bonaire, et les cours de kite-surf. L’entrée à Williamstadt, où le pont flottant s’ouvre sur une ville colorée. La Colombie si diverse et contrastée, avec les deux jours passés dans un village d’indiens Arruacos. Le Panama et l’archipel des îles San Blas et les indiens Kuna, un avant goût de Polynésie. Le passage du canal, à quelques jours de la fermeture avec le début de la pandémie de Covid. Puis une traversée de 25 jours vers les Marquises, la plus longue navigation d’un tour du monde. L’arrivée grandiose dans la baie des Vierges à Fatu Hiva, où l’on ne pourra même pasdébarquer. Les îles Sous le Vent. L’envers du décor ? Surtout les avaries, presque quotidiennes. J’apprends à mieux les accepter et puis, on est de plus en plus compétents pour les résoudre nous-mêmes. Entre les réparations, l’entretien, le lavage, c’est presque deux heures par jour, parfois beaucoup plus. L’insécurité grandissante du Brésil. Le nombre de bateaux dans certains mouillages. La gestion de la santé, parfois compliquée. Nous n’avons pas eu de problème avec la promiscuité : notre catamaran est spacieux pour trois. Il est rapide, confortable et bien équipé. La machine à laver est appréciée, l’entente familiale est bonne, et aucun de nous ne souhaite arrêter le voyage. Même si les anciens copains de Tim lui manquent. On ne se voit pas, pour l’instant, reprendre la vie d’avant, le réveil le matin pour une journée qui ressemblera à celle d’hier et à celle de demain. La vie en voyage a cela d’intéressant qu’aucune journée ne se ressemble ! On avait prévu quatre ans de voyage. On y est presque ; on continue, même si nous n’avons jamais exclu la possibilité de s’installer à un endroit qui nous aurait plu. Jacques Brel disait qu’à 16 ans, un homme a déjà imaginé ses rêves et il passera sa vie à essayer de les réaliser. Parfois tardivement. Comme dirait Olivier de Kersauson, il me fallait faire le tour du monde, au moins par politesse. En fait, l’intérêt du voyage ne réside pas dans les belles plages, les beaux sites ou les beaux snorkelings, mais simplement dans la découverte des pays, des sites, des gens, des cultures.

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