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Rivendell - Cinq gouttes dans l’océan

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Qui : Anja, la maman, Frédéric, le papa, Lara, la grande sœur, Max, le fils, Lily, la petite sœur
Où : Entre l’Europe et les Antilles
Multicoque : Nautitech 395
www.facebook.com/Rivendell


 

Il est difficile de dire quel a été le plus bel endroit visité. Tout le voyage était un rêve ! Mais, si c’était à choisir, je nommerais la Cala Macarelleta à Minorque, où l’on a essayé de sauver une chèvre, la vallée de Paul sur Santo Antao au Cap-Vert, qui ressemble aux vallées autour du Machu Pichu, Sandy Island à Cariacou, qui est l’image même de l’île déserte, l’anse Canot sur Marie-Galante avec ses langoustes, et en Martinique l’îlet Madame, dans le Havre du Robert, un spot de kite extraordinaire ; et enfin la forêt de Cœur Bouliki, une jungle dense, fleurie et pleine d’animaux sauvages. Les rencontres ont été innombrables. Il y a eu ces mamies de Baroualie sur l’île de SaintVincent, avec lesquelles Lily a écossé des petits pois devant l’église. Les pêcheurs du village aussi, qui nous ont montré leurs techniques ancestrales, et ont partagé leur poisson avec nous. Les images restent gravées à jamais, surtout du bleu, cinquante nuances de bleu ! Les odeurs aussi, le caramel au beurre salé fait maison sur le bateau. Le café du Cap-Vert aussi, fraîchement moulu le matin dans le moulin de la grand-mère. Et les petits bruits de la nuit sur un plan d’eau plat, au milieu d’une baie illuminée par des milliers d’étoiles. J’ai aussi en mémoire les séances de yoga ou de méditation seule au lever du soleil, un bonheur absolu, du temps pour moi. Il y a eu cette conversation avec Lara lors d’un quart de nuit pour lui donner le choix de faire la transat ou non avec nous. Quand Lily a commencé à nager et plonger en autonomie, avec une aisance déconcertante, ou quand Lara a maîtrisé le kitesurf, presque mieux que moi ! Si je devais donner quelques conseils, je dirais que, si tu veux y arriver et que tu persévères, tu y arrives. Il faut y travailler. Avec le recul, nous aurions fait différemment avec l’école. Il ne faut pas tenter de reproduire les schémas scolaires, plutôt chercher une voie alternative, écouter les enfants, leur rythme, se laisser surprendre. On a perdu du temps avant de la trouver, et après, c’était tellement plus simple. Et je profiterais encore plus des couchers de soleil sur le roof. Déjà, ça me manque de ne plus avoir de sel sur la peau. Les séances de yoga au lever du soleil, nager sans maillot et avoir le temps de prendre le temps – ça aussi, ça me manque !

 

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