Kookaburra

Le grand départ pour un tour du monde !

Pierre et Sylvie en rêvaient, ça y est, ils sont partis ! Après plus d’un an de préparation de leur Venezia 42 et quelques contretemps, ils ont pris la mer, bien décidés à réaliser leur boucle autour du monde.

Kookaburra attend sagement à son mouillage devant Andernos-les-Bains, bien protégé dans le bassin d’Arcachon. Le départ est imminent, nous l’avons annoncé à nos proches le 18 ou 19 matin, un peu avant la marée haute pour franchir les redoutées passes d’Arcachon idéalement au plein mer. Il faut voir ce qu’Eole nous réserve, ça détermine le moment du top départ. Le 14 juillet, alors que les villes qui bordent le bassin rivalisent avec leurs feux d’artifice, nous décidons déjà de décaler le jour J en raison d’un coup de vent prévu le 21. On se cale donc sur le 23… Une semaine plus tard – merci mes services météorologiques ! –, le coup de vent est bien là, mais ça doit se calmer rapidement. Nous restons en attente au mouillage car la houle est encore forte, nous interdisant de sortir des passes. Notre départ se profile bien mercredi 23 ; nous rejoignons le port du Bétey, où nous restons au ponton entre 16h et 17h pour faciliter l’embarquement de l’avitaillement pour 15 jours de navigation – on prévoit large ! Par grand vent et ciel nuageux, nous larguons enfin les amarres. Merci à toutes et tous, famille et amis, pour votre présence chaleureuse et joyeuse. Que d’émotions ! Merci aux absents pour leurs nombreux messages tout aussi chaleureux. Merci à Bruno and Cie d’avoir sauvé nos fruits et légumes, en attente sur le quai, d’un enlèvement par la maréchaussée ! Vous allez nous manquer, mais on y est, l’aventure commence !

Nous n’allons pas bien loin ce premier jour, car nous attendons le moment propice, au mouillage devant le Pilat, pour sortir des passes le lendemain à 17h (toujours cette contrainte de marée haute… mais de jour également !). Un petit rayon de soleil égaye la soirée, consacrée en partie aux derniers rangements.

Le 24 en fin d’après-midi, la dune du Pilat, la plus haute d’Europe, finit par disparaître dans notre arrière bâbord : nous voilà dans le golfe de Gascogne ! La première nuit est bien agitée ; nous naviguons au près avec une houle de face qui a raison de nos deux estomacs. Le lendemain, la mer est plus calme et le vent plus favorable ; depuis la sortie du bassin, on avance bien à la voile avec une route directe. On s’amarine doucement : purée mousseline et jambon blanc ce midi. Aucun bateau en vue, et surtout pas d’orques croisées ! Le 27, nous approchons du cap Finistère – la sortie du golfe de Gascogne se résume à gérer l’évitement des énormes cargos ou tankers concentrés sur une sorte d’autoroute. Nous touchons un bon vent qui va nous pousser jusqu’à Madère. Les moteurs sont enfin coupés, ça bouge pas mal. Nous sommes contents de laisser derrière nous le territoire des orques...

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