Technique

Portant : toutes voiles dehors !

Créez une alerte e-mail sur le thème "Technique"

Encore faut-il avoir, prête à bondir de la soute avant, la voile ad hoc. Un spi ? Oui, mais lequel ? Etes-vous sûr que ce soit bien un spi d’ailleurs qui convienne ? Ah oui, nous avons oublié de vous dire. Si vous avez loupé les trente dernières années, mauvaise nouvelle, votre bon vieux gros spi symétrique en nylon un peu élastique n’a plus le monopole des alizés. De nombreuses autres solutions s’offrent à vous. Suite et fin donc de notre point technique sur les voiles, avec les voiles d’avant de portant.

Ça y est, le vent a enfin adonné. Vous allez pouvoir allonger la foulée et faire chanter le speedomètre. Vous ouvrez votre soute à voiles, et là, quatre choix s’offrent à vous. Oui quatre ! D’accord, c’est un choix purement théorique parce qu’en fait, en fonction de votre bateau et de votre programme, vous n’en aurez peut-être qu’une à bord. Au mieux deux. Dans tous les cas, pas plus de trois. A moins que vous ne souhaitiez absolument soutenir le pouvoir d’achat de votre maître voilier ! Alors, laquelle choisir ? Deux paramètres sont à prendre en compte pour faire le bon choix : l’angle et la force du vent apparent attendus. Qui dit vent apparent, dit prise en compte du potentiel d’accélération de votre multicoque. En effet, un voilier plutôt performant naviguera avec des angles de vent plus fermés qu’un autre, plus conçu pour la croisière tranquille, et qui se laissera porter par le vent. C’est sur ce dernier que continuera à œuvrer notre bon vieux spi symétrique. Si vous recherchez un peu plus de stabilité, êtes prêt à prendre un peu d’angle par rapport au vent dominant, voire à réaliser quelques empannages sur la route pour vous recaler, alors un spi asymétrique fera votre bonheur. Mais si vous aimez vraiment la vitesse, souffrez d’être sous-toilé dès que vous êtes à 60 degrés du vent, un gennaker à bord est indispensable. Et quand vous aurez goûté à la facilité de manœuvre qu’offre son emmagasineur à poulie crantée et bout d’enroulement sans fin, vous ne rêverez plus que d’une chose, avoir un système identique pour votre spi. Certes, la chaussette inventée pour nos marins solitaires a bien fait progresser la facilité d’envoi et d’affalage de ces derniers, augmentant par là même leur temps d’utilisation. Mais si vous avez expérimenté ne serait-ce qu’une seule fois le vent monté trop haut et l’équipier qui ne fait pas le poids dans le trampoline et s’envole à chaque survente, ou les "ficelles" emmêlées avec le "seau" à mi-hauteur qui ne veut plus ni monter ni descendre, alors vous saurez ce que nous évoquons ici. En résumé, la bonne nouvelle, c’est que, quels que soient votre bateau et votre météo, le progrès, la recherche et l’influence de la course au large font qu’il y a forcément une voile parfaitement adaptée à votre usage. Deux points communs les rassemblent : leur tissu, un nylon moderne, type Superkote, dont on fera varier le grammage selon l’usage, et le plaisir que vous aurez à les utiliser !

Toutes les voiles

L'accastillage moderne ...

Se connecter

Mot de passe oublié ?

S'abonner

Abonnez-vous à Multicoques Mag et profitez de nombreux avantages !

Abonnez-Vous

Partagez cet article