Technique

Les nœuds de base et sans complexes !

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Il fut un temps où ne pas connaître tous les nœuds était un crime de lèse-navigation. Mais voilà, aujourd’hui, de tout nouveaux plaisanciers veulent faire un tour d’Atlantique alors qu’ils n’ont jamais navigué… Demandez aux chantiers et à leurs revendeurs, vous n’êtes pas les seuls – et d’ailleurs, pourquoi ne pas oser s’aventurer au large, à l’heure où l’accastillage, l’ergonomie et les équipements proposés n’ont jamais rendu la navigation aussi facile ? Certes, le sens marin ne s’improvise pas, un skipper pro et/ou les écoles de voile seront là pour vous aider à acquérir les bases… En attendant les beaux jours, voilà l’occasion d’apprendre une bonne fois pour toutes les quatre nœuds de base à bord d’un multicoque. Ceux-là, vous saurez les faire par cœur. Pour les autres, vous avez tout le temps – au moins jusqu’au prochain numéro de votre magazine préféré !

Certes, à bord des multicoques performants comme cet Outremer 5X, beaucoup de cordages exotiques et de matelotage de pro… mais pour les écoutes, c’est bien le nœud de chaise qui fait la loi ! 

Un bout suffit à vous entraîner, sur le pont comme à la maison ! 

Nœud de chaise

C’est la star des nœuds. Il tient son nom de la chaise de calfat – utilisée pour monter au mât. Même peu serré, il reste sûr. Le nœud de chaise supporte les plus fortes tensions, et se défait ensuite facilement – d’où ses usages multiples : écoutes, drisses, amarrage, rallonge de bouts (un nœud de chaise dans un autre nœud de chaise). La difficulté est de faire le puits dans le bon sens. Le truc mnémotechnique : le serpent sort du puits, il tourne autour de l'arbre (attention, il plonge ses racines sous la margelle) et rentre dans le puits.


Le nœud de chaise en images 

Un tour mort et deux demi-clefs

Derrière ce nom un peu barbare se cache un nœud ultra simple et surtout instinctif – nul risque de le rater après un premier essai. Le tour mort est bien utile pour bloquer une forte charge – lors d’un appontage, par exemple. On fait les deux demi-clefs ensuite, une fois que la tension est plus faible. Ce nœud peut servir à tout : amarrage de l’annexe, fixation des pare-battages sur les filières (il remplace alors le traditionnel cabestan, deux demi-clefs à suivre). Comme le nœud de chaise, il est facile à défaire. L’adage des marins : "Un tour mort et deux demi-clefs n'ont jamais lâché." 


Le tour mort et deux demi-clefs en images

Nœud de huit

Ce nœud ne sert qu’à une chose – faire office de butée. Toutes les drisses et écoutes – sauf pour les écoutes de spi, en régate, dans des conditions extrêmes – en sont dotées. Evitez le demi-nœud, simple boucle difficile à défaire une fois souquée. Un oubli ? C’est une drisse qui file en haut du mât, voire, pire, qui s’échappe de son réa. Là, ce n’est pas une mince affaire, surtout en mer, que de la repasser… Raison de plus pour vous assurer que tous les bouts du bord se terminent bien par ce petit nœud tout bête ! Si le filoir est trop large, rajouter une ...

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