Voyage

Objectif : Tour de monde - Le voyage en bateau, ou le plaisir d'aller au-devant des autres

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Où naviguer ? Les meilleurs spots du monde !

Le gourou de la Grande Croisière, Jimmy Cornell, revient pour Multicoques Mag sur ce qui motive la migration des voiliers autour du monde, et ces lieux où il est toujours possible d’aller.

Les gens se plaignent de plus en plus souvent de voir leurs mouillages préférés surpeuplés. Et pour les marinas, si vous ne réservez pas à l'avance, alors il sera difficile d’obtenir une place à quai. Pourtant, de façon étonnante, le nombre de navires battant pavillon étranger et qui naviguent dans les lieux les plus fréquentés est en baisse d'au moins 20 % depuis le début des années 2000. Alors, quoi de neuf ? Où sont donc passés tous ces bateaux ?

 Pour beaucoup d'Européens, le port de Las Palmas aux Canaries est le début de la grande aventure…

Depuis mon dernier sondage sur la grande croisière en 2010, la politique et le changement climatique ont affecté aussi bien à court qu'à long terme la notion de voyage en bateau, mais pour comprendre ces changements, nous devons savoir exactement où les quelque 8 000 voiliers océaniques sont allés (surtout, là où ils ne sont pas allés !), quelle est la taille moyenne de ces bateaux et combien de personnes naviguaient à leur bord.

Cette enquête est aussi une bonne occasion pour découvrir la proportion réelle des catamarans parmi les voiliers de croisière, et devrait prouver qu’il est toujours possible de trouver des ports et des destinations intacts et peu encombrés.

 

Les bouleversements politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont considérablement affecté la croisière en Méditerranée, ainsi que les traversées dans le nord de l'océan Indien et la mer Rouge ; mais, alors que ces effets peuvent être considérés comme régionaux, les conséquences du changement climatique affectent désormais l'ensemble du monde. Les conditions météorologiques mondiales en 2015 ont également été affectées par un épisode prolongé d'El Niño, qui a exacerbé les effets continus du changement climatique, notamment dans le nord-ouest de l’océan Pacifique, où au moins un typhon s'est produit chaque mois de l'année, avec pour conséquence la désormais appartenance au passé d’une saison de navigation sans risque cyclonique.

 Un catamaran en transit sur le canal de Panama. Les multicoques sont beaucoup plus nombreux en pourcentage une fois arrivé dans le Pacifique… De vrais bateaux de voyage !

Le port de Las Palmas aux Canaries concentre, plus que n’importe quel autre endroit sur terre, le plus grand nombre de bateaux se préparant à traverser un océan, dont 75 pour cent se dirigent vers l'ouest, vers les Caraïbes. Mais le nombre de voiliers y ayant fait escale en 2015 est inférieur de 40 % à celui de 2010. Ce faible nombre pourrait s’expliquer par le fait que certains bateaux partiraient depuis d’autres ports des Canaries, mais, selon Juan Francisco Martin, directeur commercial du port de Las Palmas : "Une tendance progressive à la baisse est devenue notable ces dernières années."

 

Si on extrapole les chiffres obtenus à Gibraltar, au Cap-Vert, aux Canaries et à Madère, on peut supposer que, chaque année, ce sont environ 1 200 bateaux qui traversent l'Atlantique sur la route des alizés de nord-est. Un chiffre inférieur de 20 % à l’estimation ...

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