Nouvelles des chantiers

Aquila Power Catamarans - La saga des powercats ailés

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En 2012, Lex Raas fonde Aquila avec Bill McGill (PDG de MarineMax) et la famille Xiong afin de se concentrer à 100 % sur la production de catamarans à moteur. Ce partenariat s’est concrétisé lorsque Sino Eagle Group a commencé à construire l’Aquila 38 spécifiquement pour la nouvelle activité de charter de MarineMax. L’association de Sino Eagle Group avec J&J Design Group, Seaway et MarineMax a donné naissance au premier véritable Aquila Power Catamarans, l’Aquila 48. La gamme s’est ensuite progressivement étendue de 28 à 70 pieds. 11 ans après le lancement du premier powercat Aquila, le constructeur est parvenu à s’imposer comme le plus grand constructeur de multicoques à moteur (toutes tailles et toutes motorisations).

Une usine propre – et verte !


C’est à Hangzhou, en Chine, au sud-ouest de Shanghai, que Sino Eagle s’est installé. Le groupe, reconnu comme un leader dans la fabrication de composites de haute technologie, y a établi une nouvelle usine dédiée à Aquila dès 2012. C’est cette structure qui a fourni à la marque une capacité de fabrication intégrale en interne. Cette usine a depuis été agrandie, et le site de 110 000 m² comprend aujourd’hui quatre immenses bâtiments de construction, une piscine d’essai intérieure, des installations de mise à l’eau au bord de la rivière et un bloc administratif ultra-moderne.
Si l’expression « à la pointe de la technologie » est souvent utilisée à tort pour décrire une installation de production moderne et technologiquement avancée, elle est tout à fait justifiée dans le cas présent. L’usine n’est cependant pas entièrement robotisée, car Aquila préfère faire appel à un personnel spécialisé composé de 510 artisans et employés administratifs.
Il s’agit également d’une usine « verte » où tout est mis en œuvre pour réduire les émissions dues à la production. Le groupe Sino Eagle a d’ailleurs investi massivement afin de prendre soin de l’environnement et de ses employés : le toit de l’usine est ainsi recouvert de vastes panneaux solaires, des salles de découpe ont été aménagées avec de puissants ventilateurs d’évacuation pour éviter l’accumulation de poussière à l’intérieur de l’usine, et un système de filtration des eaux grises a été mis en place. A ce sujet, le directeur des ventes Tommy Qian précise : « Nous pensons que plus l’environnement de l’usine est propre, meilleure est la qualité de nos pièces, et donc meilleure sera la finition des multicoques. »
Les niveaux de production sont passés de 13 unités par an il y a 10 ans à 148 en 2022, et l’entreprise a pour objectif de se rapprocher des 200 powercats en 2023. Des chiffres à rapprocher des 70 à 80 unités à moteur de Leopard et des 40 à 50 MY signés Fountaine Pajot. Précisons que les trois constructeurs sont assez proches si on ne compte que les modèles motorisés par des in-boards et que des nouveaux venus (et non des moindres) comme Prestige Yachts et Four Winns pourraient bien exacerber la concurrence sur ce marché du powercat jugé très ...

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