Oaoatimka - Les Bijagos mode d’emploi
Nous remontons le Rio Cacheu vers la ville de Cacheu pour faire les formalités d’entrée en Guinée Bissau. Dès le lendemain matin, trois capitaines sont à terre pour aller voir Luis, le chef de la police maritime. Normalement, l’immigration se fait à Bula, à 40 km de là, mais, comme nous sommes dimanche, les bureaux sont fermés et il faut aller à Safin, dans la banlieue de Bissau, la capitale, à 70 km. Luis nous annonce que le minibus nous attend déjà ! Le réveil est donc matinal, et nous embarquons pour un road-trip moitié route goudronnée avec des nids d’autruche plutôt que de poule, moitié piste de sable rouge dont on se souviendra… En chemin, nous sommes arrêtés trois fois par des barrages de police, il faut présenter nos passeports, c’est la règle pour tous, étrangers ou non. Arrivés à Safin, nous demandons un tampon d’entrée, que les responsables nous refusent, car… nous sommes en règle ! Au terme de quelques dizaines de minutes de palabres, les cheffes, toutes des femmes, finissent par tamponner les passeports. L’un des jeunes policiers nous laisse son portable au cas où, sa mère est cheffe à la police de Bissau. Il a vécu en Belgique, en France et en Espagne. De l’autre côté de la route, nous achetons une carte SIM, puis passons au seul DAB à des dizaines de kilomètres à la ronde. Et il n’y en a pas aux Bijagos. Puis nous rentrons vers nos multicoques, dans la poussière et la ...
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