Loela

Le paradis des Antilles s’appelle Les Grenadines !

L’arrivée après une traversée de l’Atlantique est toujours un moment magique, comment ne pas être ému à l’heure où les premiers effluves de la terre viennent nous caresser les narines ? L’équipage familial de Loela partage ce mois-ci avec nous sa première escale, les Grenadines.

Qui : Les 3M3A : Antoine et Magali, Arthur, Alice, Martin, Mathilde
Où : Bequia et les Grenadines
Multicoque : Outremer 45
Blog : www.sailingloela.fr 
Notre traversée de l’océan Atlantique s’achève à Bequia. Les îles désertiques des Canaries quittées vingt jours plus tôt ont laissé place à la végétation tropicale des Caraïbes. Tout est vert, nous allons profiter quelques jours de ce paradis. Il nous faut faire la queue pour effectuer les formalités ; en effet, nombre de skippers de catamarans de charter sont déjà là. Leurs clients ont atterri samedi à la Martinique, ils ont embarqué à bord d’un multicoque déjà approvisionné par l’équipage et ils ont navigué de nuit pour arriver au plus vite aux Grenadines. Antoine en profite pour récupérer quelques bons plans auprès des habitués. Au guichet, tout se passe vite et bien. C’est bientôt la Saint-Sylvestre, et notre soirée de réveillon sera notre habituel repas de fête : crêpes à volonté, avant de regarder un film en famille. Pour ce premier jour de l’année, la baie est calme après la musique qui a résonné toute la nuit. Nous partons nager près des rochers, on se croirait dans un aquarium, il y a des poissons multicolores partout et des coraux de toutes les formes. Nous devons aussi laisser passer de drôles d’embarcations : tous les 1ers janvier, une course d’engins flottants est organisée entre la plage de Princess Margaret et la plage de Lower Bay. L’après-midi, nous avons rendez-vous sur la plage avec deux équipages avec enfants. Antoine s’est inscrit sur le groupe WhatsApp de Nautikids Caribbean et a contacté un bateau avec deux adolescents franco-anglais et un autre bateau avec des enfants plus jeunes. Chacun peut ainsi discuter et jouer dans les vagues. Il est temps de partir, les autres îles nous attendent. Nous avons beaucoup aimé Bequia, accueillante et animée. C’était parfait pour un retour à la civilisation. Les grains s’enchaînent jusqu’à Mayreau, il y a des cocotiers sur la plage et nous y allons tout de suite en paddle pour faire des photos de Cartes Postales (pour Multicoques Mag, NDLR). Le sable s’avère parfait pour faire des châteaux, et nous sculptons de magnifiques tortues en sable tandis que d’autres font voler un cerf-volant. Nous réservons un dîner barbecue avec un bateau copain dans un des deux bars ouverts, les prix sont assez élevés, mais c’est un moyen pour nous de soutenir la population dans ses travaux de reconstruction après le passage du cyclone Beryl. Nous nous régalons de notre première langouste grillée, de poulet et de ribs sauce barbecue, le tout accompagné de salade coleslaw, riz et pommes de terre. Un vrai festin les pieds dans le sable ! A l’heure de rallier les Tobago Cays, le vent est contraire ; la courte traversée s’effectue au moteur. A peine amarrés, nous mettons les paddles à l’eau et partons en PMT (palmes, masque et tuba) pour observer tortues, raies et étoiles de mer ; nous nageons ainsi jusqu’à l’île déserte de Baradel, avec sa plage de sable d’un blanc absolu. Le lendemain, nous partons en annexe sur l’île de Petit Bateau et accostons sur la plage du sud. Nous grimpons l’unique sentier jusqu’au sommet de l’île, au milieu des herbes et des papillons blancs. En haut, nous admirons la vue, avec environ une dizaine de bateaux mouillés devant la barrière de corail. Un autre jour, nous nous octroierons une matinée sportive et découverte à la fois en allant nager autour de la barrière de corail, dans un véritable aquarium tropical. De nombreux coraux sont cassés, sans doute par les vagues de l’ouragan. Ils sont assez blancs, mais il y a quand même une multitude de poissons multicolores et nous en prenons plein la vue. Nous quittons les Tobago Cays pour Canouan, la navigation est tranquille et cette fois sans grains. Puis nous revenons sur Bequia pour effectuer les formalités de départ, au moment où nous appareillons, de gros nuages recouvrent l’île et la pluie nous offre un superbe arc-en-ciel double pour nos adieux à Bequia : quel beau cadeau !

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