Océan Atlantique

Caretta en Gambie : la nature à l'état brut !

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Qui : Marie, Michel et Timothé

Où : Fleuve Gambie, Afrique de l’Ouest 

Bateau : Eclipse 472 

Blog : www.michelfischbach.wixsite.com/catamarancaretta

Nous avons mouillé quelques jours devant le Lamine Lodge, tenu depuis trente ans par un désormais vieil Allemand, Peter, échoué là avec son voilier dont l'épave gît toujours à côté du lodge ! C'est de bric et de broc, mais plein de charme et... de singes, qui volent les bouteilles de soda, mais pas les bières, car ils n'aiment pas la bière. C'est un endroit charmant, avec très peu de courant, donc Tim a pu s'initier au paddle. Maintenant, il part seul dans la mangrove voir les singes et les oiseaux. Nous avons mis presque une semaine pour remonter jusqu'à 400 km à l'intérieur des terres, jusqu'au parc national de Gambie près de Georgetown. La navigation n'est pas très compliquée et nous avons pu en faire une bonne partie à la voile avec parfois des vitesses impressionnantes, car les alizés sont revenus. Seule l'entrée des bolons est un peu compliquée car les bancs de sable ne sont pas balisés – et invisibles, qui plus est. Nous avons mouillé devant un lodge à Bintang Creek, les chambres sont construites sur pilotis dans la mangrove, puis à Mankori creek, complètement isolés dans une nature à l'état brut, avec des bruits impressionnants, surtout la nuit, et une foultitude d'oiseaux dont on ne connaissait pas le quart. Nous avons enfin mouillé devant le village de Kutang Tenga, où Ibrahim nous a accompagnés en annexe vers le territoire des hippopotames : nous en avons vu une quinzaine, mais il est parfois difficile de les approcher. En rentrant, nous avons vu un crocodile (qu'apparemment nous avons réveillé) ! Le lendemain, en partant en charrette chercher du gazole au village de Kutang, nous sommes tombés nez à nez avec toute une tribu de babouins, les petits accrochés sur le dos de leur mère. On repartira dans la soirée avec Ibrahim pour les voir de plus près. Notre ami communique avec eux, il connaît le prénom des 51 babouins présents ici, et Péta, le mâle dominant, répond quand il l'appelle. Il est cependant difficile de les approcher, et même dangereux si on s’aventure dans les arbres, car là, ils peuvent attaquer.

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