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Puffin - Une annexe en carbone et un moteur électrique

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Qui : Doug
Où : Brisbane, Australie
Multicoque : Outremer 4X
Blog : www.sailpuffin.com


 

Notre annexe est le modèle OC330, construit en Nouvelle-Zélande. La coque est très légère, elle pèse 39 kg. L’ajout de roues de plage et d’accessoires la fait peser environ 50 kg. Au départ, je pensais que nous allions l’équiper avec un hors-bord électrique Torqeedo Travel. Mais descendre à une puissance équivalente à 3 CV semblait trop faible, j’ai donc changé d’avis et acheté un moteur hors-bord Yamaha à quatre temps de 6 CV. Cela a plutôt bien fonctionné. A deux à bord, l’annexe déjaugeait à condition de régler le moteur à quasi plein régime. Le problème avec cette configuration vient du poids du moteur : il pèse 27 kg, plus 15 kg supplémentaires pour la nourrice. Il est donc lourd. Il est également assez gros, il vibre beaucoup et il est très bruyant à régime élevé. L’annexe en carbone est rigide et n’absorbe pas les chocs quand elle rebondit dans les vagues ; la navigation peut devenir inconfortable à haute vitesse. La plupart du temps, nous nous sommes retrouvés à naviguer sans déjauger, ce qui est confortable, tout en nous permettant de nous déplacer assez rapidement. Cela m’a fait reconsidérer l’option hors-bord électrique Torqeedo. Etant donné que j’étais la plupart du temps à mi-régime avec le Yamaha 6 CV, peut-être le Torqeedo 3 CV ferait-il finalement l’affaire ? Le Torqeedo pèse 17 kg pour le moteur et sa commande, y compris la batterie au lithium. En fait, lorsqu’il n’est pas utilisé, il est aisé de le retirer pour le ranger à l’intérieur du bateau dans son sac de transport. Il nous pousse à 6-8 nœuds, mais ne nous permet pas de déjauger, il faut donc ajuster son utilisation à ses possibilités. Le moteur est très léger. Il est facile à relever ou rabaisser, à installer ou retirer de l’annexe. Il n’est pas nécessaire de traiter la nourrice, il n’y a pas de problème de démarrage, de maintenance et de fiabilité. Pas de bruit et pas d’odeur. Il peut être facilement enlevé et stocké dans le catamaran, pour plus de sécurité. La batterie peut être rechargée à l’aide d’un panneau solaire portable. Quant à l’OCTender, il est beaucoup plus sec qu’un semi-rigide. Naviguer sans déjauger ne s’avère pas inconfortable. A l’inverse, sur un semi-rigide, c’est la seule solution pour éviter d’être mouillé par les vagues. Déplacer l’annexe sur le sol est aisé. Pour ceux qui aiment s’amuser, l’annexe devient souvent un jouet. Mais la progression contre les vagues et le vent est laborieuse. Dans ces conditions, le manque de puissance pourrait poser des problèmes de sécurité. L’utilisation est limitée aux courts trajets et il faut attendre que la batterie se recharge après utilisation. Cela peut être résolu avec une batterie supplémentaire, afin qu’il y en ait toujours une complètement chargée disponible. Enfin, l’OCTender est moins stable et plus sensible au poids qu’un semi-rigide.

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