Voyage

Laniakea devint Honuakea - Trois pieds de plus en cadeau !

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Qui : Nicolas et sa famille
Multicoque : Wharram Pahi 31
Où : Autour du monde
Blog : Facebook «French Boheme"


 

Après sept jours de mer, nous sommes arrivés sur l’île de Sal au Cap-Vert. Nous avons atterri à Palmeira, où nous avons été propulsés dans un autre univers. Enfin, le voyage commençait vraiment. L’atmosphère, les paysages, les coutumes, tout était dépaysant. Nous nous sommes laissé cueillir par la douceur de vivre, et sans que l’on s’en aperçoive entre un petit air de fado, un tour de planche à voile et un grog chez Arminda, trois semaines s’étaient écoulées sans que l’on relève l’ancre. Il faut dire que vivre dans notre petit bateau n’est pas toujours facile. Aux Canaries, nous avons dû attendre plusieurs semaines une fenêtre propice pour traverser, et le manque de confort nous a usé les nerfs. Nous ne supportions plus de préparer des repas deux fois par jour dans cette minuscule cuisine. Le soir, la nuit tombait tôt et les températures baissaient. Nous devions manger sur le pont en plein vent car les cabines sont trop petites pour y tenir à quatre. Au Cap-Vert, nous avons retrouvé la chaleur et découvert les restaurants qui servent un repas complet pour 3 €. Nous avons largement profité de cette pause douceur. Ce fut également un moment de rencontre magnifique, et la magie de l’escale a atteint son apogée lorsque nous avons rencontré Bruno. Nous étions décidés, prêts pour transater sur notre Tanenui 28. Un stop à Mindelo pour le dernier avitaillement, la clearence de sortie, et c’est parti. Ça, c’était le plan. Après une longue nuit de navigation, nous nous sommes installés au bar flottant de la marina pour un petit café. Un homme s’est dirigé vers nous et s’est exclamé : « Ah je vous trouve enfin ! » C’était Bruno. Il était parti de France sur un Wharram Pahi 31. Il suivait notre aventure sur Internet, nous avions déjà échangé quelques messages, et, sans que nous le sachions, il cherchait à nous rattraper. Pour lui, le voyage n’avait pas bien tourné, et il était fatigué. Ne souhaitant pas continuer plus loin, il voulait nous aider en nous donnant son bateau. Incroyable, non ? Ainsi, la grande traversée, nous la ferons sur un bateau un peu plus grand, mais beaucoup plus confortable. Merci Bruno ! Du coup, nous avons nous aussi donné notre Wharram, notre cher Laniakea à Jair, taxi boat de Palmeira. Si vous passez par là, faites-lui un petit bonjour de notre part.

 

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