Technique

Recevoir Internet à bord – au large !

Créez une alerte e-mail sur le thème "Technique"

Dès que l’on s’éloigne des côtes, et surtout d’une antenne émettrice, on perd le signal. Si vous êtes partis pour une traversée d’une centaine de milles ou un peu plus, vous serez privé d’Internet pendant quelques heures. Dans la plupart des cas, vous recevrez à nouveau un signal bien avant d’apercevoir la côte où vous allez atterrir. A moins d’exigences professionnelles, vous pouvez donc vous contenter de vos moyens de connexion côtiers. En revanche, pour de longues traversées ou si vous devez longer une côte non équipée d’antennes émettrices, vous munir d’un système utilisant les réseaux satellitaires, du type Inmarsat, Iridium, Globalstar ou Thuraya, ou utilisant la BLU, sera indispensable pour recevoir Internet. Si près des côtes il est aisé d’obtenir un haut débit permettant d’envoyer et recevoir des photos et même des films avec un coût de communication raisonnable, au large, c’est plus compliqué et donc plus onéreux, et parfois plus encombrant, car surfer sur Internet n’est envisageable qu’avec les systèmes d’antenne radôme. Les plus sophistiquées, gyro-stabilisées, ont largement participé à nous faire rêver en nous permettant de visionner les images des coureurs au large, mais représentent des coûts d’installation et de communication assez importants. Dans un futur proche, nos smartphones bénéficieront sans doute d’une couverture mondiale en haut débit via de petits satellites en orbite basse qui sont à l’étude aujourd’hui chez les grands opérateurs. Pour l’instant, il faut se contenter de débit de l’ordre de 10 à 20 kbps permettant d’envoyer des e‑mails et de recevoir des fichiers Grib via le téléphone satellite ou la BLU. La couverture de ces réseaux reste à étudier de près en fonction de son programme de navigation. Si Iridium couvre la terre entière, Inmarsat couvre presque tout sauf les pôles, Globalstar couvre l’Europe, les Amériques, l’Australie, l’Afrique du Nord, une partie de l’Asie et une partie du Moyen-Orient. Thuraya, quant à lui, couvre l’Europe, l’ensemble du Moyen-Orient, la majeure partie de l’Afrique et de la Russie occidentale, et une grande partie de l’Asie du Sud-Est avec la Chine. 

Le téléphone satellite

Le terminal satellite est en fait un boîtier avec antenne qui sert de routeur et de point d’accès Wi-Fi. Globalstar, Thuraya, Inmarsat et Iridium proposent différents modèles avec des kits d’antenne externe. Il est, aujourd’hui, le système le plus simple et le plus économique pour se connecter en mer. Sorti tout récemment, le Satsleeve de chez Thuraya pour smartphone Android ou iOS est composé d’une embase satellite qui transforme votre smartphone en satellitaire. C’est une alternative intéressante pour utiliser son téléphone, mais cela reste limité et ne permet pas de connecter d’autres appareils. Dans la même logique, Inmartsat propose le IsatHub, qui possède un débit très intéressant mais n’est pas compatible avec Windows ou Mac OS.

Pour vraiment connecter son ordinateur de bord au réseau ...

Se connecter

Mot de passe oublié ?

S'abonner

Abonnez-vous à Multicoques Mag et profitez de nombreux avantages !

Abonnez-Vous

Partagez cet article