Numéro : 234
Parution : Décembre / Janvier 2026
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La démocratisation des drones de loisir a ouvert de nouvelles perspectives aux navigateurs – plaisanciers comme professionnels : filmer un multicoque depuis les airs est devenu accessible à presque tous. Pour les constructeurs, plus besoin de faire appel à un photographe/vidéaste à bord d’un coûteux et polluant hélico ; le professionnel de l’image devenu télépilote assurera un simple décollage de son drone depuis le catamaran ou le trimaran pour capter son shooting… Mais derrière cette liberté apparente cache une réalité plus complexe : entre réglementations différentes selon les pays, formations parfois obligatoires, zones interdites, et choix d’un matériel adapté à l’usage maritime, la pratique peut rapidement sembler intimidante. Multicoques Mag fait le point pour vous.
En Europe
Depuis 2021, l’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne) a harmonisé les règles concernant les drones civils pour l’ensemble des pays de l’Union Européenne. Les navigateurs qui souhaitent filmer leur multicoque doivent donc s’inscrire dans ce cadre commun, d’autant plus qu’une règlementation spécifique à la France s’efface complètement au 1er janvier 2026.
Ce cadre européen classe les drones en 3 catégories selon le niveau de risque associé aux vols :
• La catégorie Ouverte est celle des drones de faible dangerosité.
• La catégorie Spécifique est celle des drones dont l’usage comporte des risques modérés.
• La catégorie Certifiée est destinée aux opérations drones présentant des risques élevés.
Il n’y a pas de notion de loisir/professionnel dans cette classification. Un professionnel peut opérer en catégorie Ouverte, tout comme un amateur peut avoir besoin d’une autorisation en catégorie Spécifique.
La majorité des usages de loisirs relèvent de la catégorie Ouverte, qui couvre les drones jusqu’à 25 kg. Elle se divise en sous-catégories (A1, A2, A3) selon le poids de l’appareil et la proximité avec les personnes. Concrètement, pour un drone de plus de 250 g mais inférieur à 900 g, le télépilote doit :
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