Course au large

St-Barth Cata Cup - Comment devient-on la plus glamour des régates de multicoques ?

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Autant l’annoncer tout de suite : à moins d’être déjà inscrit, vous ne participerez pas, sauf désistement de dernière minute, à la prochaine édition, prévue du 17 au 21 novembre. Pourquoi ? Parce que les 60 places disponibles, au prorata des pratiquants par pays, s’arrachent en quelques heures dès l’ouverture des inscriptions début avril ! Bref, visez 2022… Retour 15 ans plus tôt : Jeff Lédée, Vincent Jordil et Thierry Lhinarès sont trois copains de Saint-Barth qui aiment naviguer en catamaran de sport ; à la suite d’une petite régate amicale, ils ont l’idée d’organiser une course sur F18 – parce que ces catas sont facilement démontables. L’association est montée en septembre 2007. La première édition rassemble 14 équipages, pour la plupart des locaux qui ont récupéré où ils ont pu des 18 pieds en état de naviguer. Rapidement, le trio fait appel à Hélène Guilbaud ; cette Lorientaise installée depuis 20 ans sur l’île travaillait en hôtellerie, son établissement vient de fermer… alors Hélène est chargée d’organiser et de coordonner l’événement.

Internationaliser l’événement, un défi réussi

Le développement de cette régate passe évidemment par une internationalisation de la St-Barth Cata Cup. Régater à St-Barth en novembre, c’est génial, mais encore faut-il être informé et être en mesure d’y aller ! C’est sans doute l’invitation d’Emmanuel Boulogne, concepteur du fameux F18 Cirrus et champion du monde – avec son frère Vincent – de la série en 2003, qui fait office de déclic : le marin du Nord de le France est séduit par l’épreuve, et n’a finalement pas trop de peine à convaincre le gratin de l’univers du F18 à venir s’encanailler à St-Barth. D’ailleurs, les organisateurs proposent d’inviter les champions du monde… En quelques éditions, la St-Barth Cata Cup s’impose dans le circuit mondial : le nombre de participants est limité à 60 catamarans, tout en favorisant le plus grand nombre de nationalités présentes.


La plage de Saint-Jean est le spot idéal pour accueillir les 60 catamarans et leurs équipages.

 

Des F18 en conteneur !

Reste la problématique logistique. La plupart des catamarans viennent d’Europe et des Etats-Unis, aussi l’organisation prend en charge – tous les ans au mois d’octobre – l’acheminement de quatre conteneurs au départ de Saint-Malo, Toulon et Annemasse pour la France, et de Sarasota, en Floride. La gestion des conteneurs est malgré tout en grande partie assurée par les concurrents. Ils chargent donc eux-mêmes leur catamaran. Du coup, des équipes s’organisent pour assurer cette logistique – on a retrouvé ici Emmanuel, devenu expert en calage de 12 F18 dans une boîte en fer de 40 pieds. Un concurrent se retrouve donc « chef de conteneur » ; à lui de fabriquer et de mettre en place une structure pour caler les mâts, etc. Le coût est partagé entre les concurrents – 50/60 € max par bateau. Les régatiers participent également aux frais d’une partie du positionnement du conteneur. Sur le plan administratif, les ...

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