Catamaran à moteur

Location - Une semaine en PowerCat, Pourquoi pas ?

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Quand nous avons décidé en juin dernier de vous offrir ce Hors-Série Spécial Powercat, nous disposions d’un contenu conséquent en ce qui concerne les essais et les différents modèles proposés. Mais il nous manquait un peu l’âme de ce numéro, c’est-à-dire de vivre l’expérience powercat. En effet, si tous les journalistes de la rédaction ont eu l’occasion d’essayer la plupart des multicoques à moteur du marché – et des dizaines de nouveautés nous attendent déjà –, notre dernière croisière longue durée au moteur datait de 2013. Par ailleurs, la culture « historique » de Multicoques Mag est essentiellement la voile. Il nous a donc semblé pertinent de découvrir la vie à bord d’un multicoque à moteur – pour ma part, il s’agissait de ma première croisière en powercat.


Marieta, notre Moorings 433 PC, au pied des remparts de Korčula, en Croatie.

Voilà pourquoi nous avons sollicité The Moorings, loueur le mieux achalandé en termes de catamarans à moteur, pour nous dénicher un powercat, n’importe quand, n’importe où (pourvu qu’on puisse s’y rendre compte tenu des restrictions de circulation actuelles…). Résultat des courses : Marieta, un Moorings 433 PC (Leopard 43 PC) – nous attend en plein mois d’août en Croatie.

EQUIPAGE RÉDUIT

Un équipage familial est vite monté : ma compagne Maud, mon frère Paul et sa fille Norah – nous aurions dû être deux de plus, mais un passeport périmé cinq jours avant le départ a perturbé nos plans… La rareté des vols nous impose également des départs et arrivées à Split décalés. Nous assurons le début et la fin de notre croisière en duo, Maud et moi. Notre arrivée relativement tôt le samedi nous permet de bénéficier d’une procédure « briefing skipper » accélérée : à 15h, après un déjeuner local dans le village d’Agana (à peine 30 km au nord-ouest de Split,) nous sommes prêts à partir. L’avitaillement a été préparé à l’avance : Paul a « fait les courses » en ligne, sur la plate-forme dédiée de Moorings. Cette formule permet de gagner un temps précieux et d’éviter de pousser deux ou trois caddies sous un soleil de plomb… Mirna, responsable clients de la base d’Agana, nous a réservé un restaurant et une bouée de mouillage sur l’île de Šolta – 10 milles à peine. Je démarre les deux puissants moteurs de 320 CV et j’allume les instruments. Réflexe de voileux : je note que le vent souffle de travers à 10/12 nœuds et anticipe la dérive possible sur notre voisin de quai, un Leopard 58. Juché sur le flybridge, je profite d’une excellente vue sur le plan d’eau, mais je ne peux pas intervenir sur les amarres. Maud a encore une expérience limitée de la navigation, mais le personnel de la base est toujours présent, au cas où. Les manettes des gaz sont particulièrement agréables ; elles permettent de doser de manière intuitive la puissance, sans aucun effort. Avec les deux moteurs embrayés, le 43 PC part bien droit, sans déraper : les quillons accrochent bien dans l’eau et le fardage est forcément réduit par l’absence de ...

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