Salon nautique

Chic et Choque - Philippe Michel et Fred Morvant : Le duo du multi show

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Malgré la météo automnale, difficile de manquer Philippe et Fred sur les pontons de La Grande-Motte avec leurs vestes jaune fluo. Pourtant, il n’y a aucune volonté de se mettre en avant chez ces deux-là, et surtout pas l’un plus que l’autre. L’humour s’invite à tout instant dans la conversation, afin de masquer la légitime fierté de ce qu’ils ont créé. Amis depuis l’adolescence, le lycée, les mobylettes et les premiers excès, les deux Nantais se sont retrouvés des années plus tard, après des parcours pas banals. Prothésiste dentaire était un métier trop sédentaire pour Fred. En guise de reconversion, Jean-François de Prémorel l’accueille chez JTA (Jeanneau Techniques Avancées). C’est la grande époque des trimarans Fleury-Michon, Primagaz, Pierre 1er… et des premiers catamarans Lagoon. Les dix semaines de stage se sont transformées en onze années ! Au passage du nouveau millénaire, il crée Le Comptoir du Catamaran. Hasard ou coïncidence, l’ami Philippe Michel, passé par la finance et le transport, dispose de plus de bureaux qu’il n’en faut au sein de son entreprise de communication. Voilà le duo reformé, et pas à court d’idées.

Fin de la première décennie 2000, les esprits sont aiguisés par Thierry Fréchier, qui cherche des idées d’animation autour de la Cité de la Voile Eric Tabarly à Lorient. C’est alors que germe le concept de salon du multicoque. L’histoire ne dit pas quels breuvages ont accompagné le dîner, mais en une soirée, tout était dessiné. Après tant de salons où les multicoques étaient les parents pauvres, l’idée a tout de suite été de se mettre au service des exposants et de valoriser leurs catamarans et trimarans. En aménageant les pontons à la demande, il est possible de découvrir les multicoques autrement que cul à quai. Le duo parvient à convaincre les Lorientais de l’alternance Atlantique/ Méditerranée, et ancre dans le calendrier des constructeurs une date printanière. Alors qu’ils visaient plutôt initialement Marseille ou Canet-en-Roussillon, Philippe et Fred sont convaincus par le maire de La Grande-Motte. Pragmatiques, ils se félicitent aujourd’hui de ce choix qui, entre TGV, aéroport et offre hôtelière, facilite bien la venue d’un visitorat majoritairement étranger.

La première édition de 2010 est un succès, qui en autorise une deuxième. L’histoire s’est alors emballée, et il a fallu une pandémie mondiale pour l’enrayer. Mais ce n’était qu’une pause ; les chantiers et équipementiers et tous les autres exposants ont suivi. Ils étaient prêts à soutenir ce qui est devenu ...

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