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Damsis - En Méditerranée… avant la transat ?

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Qui : Stephen & Suella Maughan et leur fils Iain (13 ans)
Multicoque : Richard Woods Design Transit 38 (2009)
Où : Sardaigne, mer Méditerranée
Blog : www.facebook.com/TinghaCat - Insta: travellingtinghas


Au terme d’une traversée de deux jours depuis les Baléares, nous sommes arrivés en Italie ! Nous avons fait nos adieux à Port Addaya à Minorque. Nous avons levé l’ancre une demi-heure plus tôt que prévu, ce qui s’est avéré être une bonne idée, car il nous a justement fallu 30 minutes pour rincer la bouée au moment de la ranger. Alors que nous nous éloignions de la côte, nous avons vu le soleil se coucher, nous avons réglé la grand-voile puis le génois, et avons commencé à naviguer vers l’est. Nous avions décidé de partir plus tôt que nos amis car la météo annonçait du mistral et nous voulions être certains de ne pas rencontrer vent fort et mer formée sur la dernière partie du voyage. Ce fut une bonne décision, mais les vents ont été faibles ou inexistants pendant la majeure partie du voyage, nous avons donc fait route au moteur à 5 nœuds. C’était plat, ennuyeux et chaud.

Aux petites heures du dimanche matin, le vent est rentré doucement. Quelques heures plus tard, nous avons pu couper le moteur, quelle paix ! Lorsque la Sardaigne est apparue, le vent s’est levé, et nous avons pu naviguer au travers grand largue, talonnés par le mistral. Nous avons rejoint le mouillage à l’extérieur du port de Sant Antioco, recouvert d’herbes, et avec 25 nœuds de vent plusieurs tentatives ont été nécessaires pour que l’ancre croche enfin au fond. Nous y sommes restés jusqu’à ce que le mistral ne s’épuise, avant de continuer notre exploration des côtes sud et est de la Sardaigne. La ville de Pula, avec ses ruines antiques qui bordent le rivage, est magnifique. Villasimius, accessible depuis les mouillages à l’est et à l’ouest de Capo Carbonara, est un peu plus touristique, mais tellement jolie… Arbatax a un mouillage bien abrité de tous les vents sauf du nord-est, la ville est petite, mais on trouve autour du port de nombreux services, ainsi qu’un bus régulier pour Tortoli, une ville plus importante. Jusqu’à présent, cette île a dépassé nos attentes, et pourtant, nous ne nous sommes arrêtés qu’à cinq endroits. Après quelques jours à Arbatax, nous sommes repartis, sous drifter, et quand le vent est devenu un peu plus fort, nous avons envoyé le génois. Puis il s’est calmé à nouveau, nous avons alors mis les voiles en ciseaux et avons continué ainsi au vent arrière, pendant plus de deux heures, en utilisant un barber pour garder le génois ouvert. Damsis a adoré, le pilote automatique a adoré, nous avons adoré. Comme un entraînement à la traversée de l’Atlantique (j’espère !).

 

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