Course au large

ARC 2014 : la transat conviviale…

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Lundi 24 novembre dernier. Avec un jour de retard pour cause de vent fort – 30 nœuds de nord établis dans la marina de Las Palmas, aux Canaries, ont convaincu les organisateurs que les manœuvres de l’armada allaient se solder par de la casse –, nous assistons à l’incroyable spectacle de ces trois départs successifs à quelques encablures du grand port de commerce. Près de 200 voiliers préparent leur spi ou leur gennaker pour attaquer un long run de de 2 700 milles, poussés par l’alizé. 176 bateaux pour être précis, soit 1 020 équipiers – dont 26 ont moins de 16 ans – originaires de 24 pays différents. La liste est cette année plus légère que l’an passé : sous la pression d’une liste d’attente récurrente, les organisateurs de l’ARC ont lancé l’ARC +, une deuxième transat qui partait plus tôt de Mindelo, aux îles du Cap-Vert. Les 50 voiliers inscrits – dont 11 multis – ont en revanche rejoint le même point d’arrivée, Sainte-Lucie.
Revenons à Las Palmas : 26 multicoques – un de plus que l’an dernier – ont eu droit à leur propre coup de canon. Pourquoi pas plus ? Parce que nos voiliers à deux ou trois coques prennent deux fois plus de place que des monocoques dans le port ! Les multis sont pour la plupart regroupés dans un bassin ad hoc, difficile de les accepter dans le port principal où les organisateurs accueillent avec peine les voiliers à une seule coque… Mais la donne devrait changer bientôt, puisque les autorités portuaires ont annoncé 1 000 places supplémentaires, lesquelles seraient disponibles dans moins de deux ans. Une bonne nouvelle pour nous, amateurs de multicoques… mais aussi pour l’ARC. Car ce rallye transatlantique reste une belle machine. Une organisation sans faille, tout d’abord, assortie de rigoureux contrôles sécurité – ce qui impose un équipement au top –, et la garantie sur l’eau d’être secouru, en cas de vrai coup dur, au plus vite : vu la densité de la flotte, il y aura toujours un bateau à moins de 20 milles.
Chez les multis de ce millésime 2014, on trouve des équipages de tous les pays et des bateaux des principaux chantiers. Les Lagoon sont en force avec 10 unités, soit six 450, deux 400, un 560 et un 52. Les Fountaine Pajot sont également bien représentés, avec trois Hélia 44, un Vicoria 67, un Lavezzi 40. Mais il y a aussi deux Leopard (44 et 46) deux Outremer 49, deux Privilège, un Broadblue, etc.

A l'arrivée, et pour la petite histoire, c'est le Lagoon 450 Blue Waves qui s'impose en temps compensé, tandis que le plus rapide en temps réel a été le Philocat 137 en un peu moins de 8 jours.

ARC 2014

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