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Moorea - Le joyau polynésien

Pacifique

Tout au nord de Moorea, la pointe Vaipahu – située à proximité du village Pihaena – protège le plan d’eau, à l’ouest comme à l’est.

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En Polynésie, sous l’éclat d’un ciel azuré où le soleil danse avec l’océan toute l’année, se dresse Moorea, joyau minéral et végétal, tel un rêve éveillé. Les majestueuses montagnes de cet atoll légendaire se dressent fièrement vers le ciel, leurs sommets caressant les nuages tels des doigts tendres. Les plages de sable d’or et les eaux turquoise s’entrelacent en un doux ballet, tandis que les vagues murmurent des histoires anciennes en un rythme cadencé. Dans le souffle de l’air parfumé, les fleurs exotiques épanouies diffusent leurs essences suaves, offrant un voyage sensoriel inoubliable. La Polynésie est un chant, une harmonie constante qui enveloppe ces îles incontournables du Pacifique sud. Les jours se déroulent au rythme du R roulé ; des journées bercées par une paix omniprésente. Mes premiers pas m’ont guidé vers Moorea, et une affection toute particulière pour cette île s’est éveillée en moi. C’est ici que j’ai reçu mon premier tatouage polynésien, à l’âge de 18 ans.

À voir/À faire

De nombreuses activités sont possibles sur le lézard jaune (surnom de Moorea). Les sentiers de randonnée offrent des expériences uniques, traversant vallées verdoyantes et forêts luxuriantes pour atteindre des points de vue panoramiques. Le sentier menant au Belvédère est particulièrement prisé pour les vues imprenables qu’il offre.
L’île est également un refuge pour l’observation des baleines à bosse. Chaque année, de juillet à novembre, ces créatures majestueuses migrent vers les eaux chaudes de la Polynésie française pour se reproduire. Nous aurons de fortes chances d’en apercevoir en sortant de la passe. Il arrive toutefois qu’elles rentrent dans le lagon.
Bien entendu, la plongée et le snorkeling de- meurent des activités phares à Moorea, offrant des expériences sous-marines inoubliables.

Mouillage

Le lagon entourant Moorea est célèbre pour ses variations de bleu, déterminées par la profondeur de l’eau, la position du soleil et les conditions météorologiques. Les teintes varient du turquoise vif au bleu profond, créant un spectacle visuel captivant.
S’approcher le plus possible est d’une facilité déconcertante à bord de nos multicoques à faible tirant d’eau.
Les mouillages sont relativement restreints à Moorea. Un spot agréable mais parfois encombré pendant la haute saison est le Point Vaipahu (17°29.368’S, 149°51.118’W). Avec une profondeur de seulement deux mètres et un fond sableux, les inquiétudes concernant la tenue du mouillage sont minimisées.

Météo

Moorea bénéficie d’un climat tropical chaud et humide, soumis à des variations saisonnières influencées par les alizés. Ces vents prédominants viennent généralement du nord-est pendant la mousson du sud-est (de novembre à avril), apportant chaleur et humidité de l’océan. Cette période, un peu moins favorable pour la navigation de plaisance, peut être caractérisée par des pluies plus abondantes et des températures élevées.
Pendant la mousson d’hiver (de mai à octobre), les vents changent de direction, venant du sud-ouest. Cette période est plus sèche et moins chaude, offrant des conditions météorologiques plus confortables pour les voyageurs.
Le relief montagneux de Moorea crée des microclimats, où les versants au vent reçoivent davantage de précipitations que les versants sous le vent. Bien que les cyclones tropicaux soient plus fréquents ailleurs dans le Pacifique Sud, Moorea peut également être touchée par des tempêtes tropicales occasionnelles.

Anecdote insolite

Une des histoires fascinantes de Moorea concerne le rocher de To’atea. La légende raconte en effet qu’une belle princesse nommée Hina tomba amoureuse d’un simple pêcheur nommé Hiro. Malheureusement, leur amour était interdit par les dieux. Hina fut transformée en rocher pour avoir enfreint les règles divines. Le rocher de To’atea serait donc le cœur de la princesse, toujours éprise d’Hiro – quant à lui, il serait également transformé en rocher et se trouverait à quelques mètres de là…

Les multicoques, avec leur faible tirant d’eau, sont les supports idéaux pour découvrir les lagons polynésiens.

L’ukulélé fut introduit à Hawaii par des immigrants portugais de l’île de Madère en 1879 ; cet instrument est devenu très populaire de l’autre côté de l’équateur dans les années 1950.