Voyage

Jeredam - Le Guatemala pour la fin d’une grande aventure

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Article publié le 08/12/2023

Par Gilles Ruffet

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n°222déc. / janv.

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Christophe et Sabine ont découvert le catamaran en 2012, lors d’un voyage en Polynésie entre amis – une révélation qui leur a donné envie de partir en mer. Après quelques locations, ils ont acheté un Helia 44 en 2015, puis un Nautitech 542 en 2019. Après quatre ans de bourlingue, le couple met sac à terre au Guatemala – le catamaran est vendu !

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Qui : Sabine et Christophe
Où : Guatemala
Multicoque : Nautitech 542
Facebook : @jeredam

Aujourd’hui, je vais vous raconter notre arrivée au Guatemala et les rencontres avec les locaux. Mais avant, nous avons une grande nouvelle : Jeredam est vendu ! En fait, en un mois de temps, nous avons eu trois propositions d’achat.
La première demande, nous l’avons déclinée en disant que nous n’étions pas vendeurs, mais deux semaines plus tard, nous avons reçu le message d’une autre personne qui souhaitait également l’acheter. Nous avons commencé à discuter, répondu à toutes les questions, jusqu’à ce que ladite personne me demande de venir visiter notre catamaran. Au départ, nous n’étions pas vraiment prêts pour la vente. Avant d’évoluer, jusqu’à nous dire : « Pourquoi pas ? » J’ai fini par poster une photo de Jeredam que je trouvais particulièrement jolie, et immédiatement les messages ont fusé, dont celui de Shawn. Notre rencontre avec Shawn et Geri s’est avérée déterminante. Dès le départ, le contact a été très bon. Puis ils sont revenus, avec un expert, et leur rêve de grand voyage s’est concrétisé ; nous leur avons vendu Jeredam.
Bon, et le Guatemala dans tout ça ? Depuis notre arrivée à la marina, nous n’avons pas trop bougé, mais avant, nous avons exploré de nombreux mouillages, souvent au cœur de marais avec de petits passages plus ou moins larges que nous avons traversés en annexe. C’est grandiose, magnifique, splendide.
Le contact avec les locaux s’est avéré facile, nous avons pu communiquer aisément et avons passé des moments magiques. Ici, pas de route : c’est par le Rio qu’on se déplace. Les habitants vivent au centre des marécages, et la montée des eaux inonde malheureusement chaque année leurs demeures – l’eau est aussi vitale que dangereuse…