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British Virgin Islands - Un catamaran pour une croisière de rêve !

L’archipel des îles Vierges britanniques, c’est une cinquantaine d’îles bercées par l’alizé, toute l’année ou presque. Ici, les distances entre les spots sont courtes, les mouillages sûrs omniprésents et la mer généralement peu agitée, ce qui en fait un paradis de la navigation sur deux ou trois coques. Voile ou moteur ? Nous, on a démarré à la voile et terminé au moteur – ce sera d’ailleurs le sujet d’un tout prochain article grand format !

Rejoindre les BVI, comme on les appelle du côté est de l’Atlantique, constitue déjà une aventure même si vous rejoignez l’archipel par les airs ; le petit aéroport exclut logiquement les avions gros porteurs, et c’est donc à bord d’un petit bimoteur à l’hélice que vous arriverez ici. Dans notre coucou, on retrouve Loïc Bonnet, patron de Dream Yacht Worlwide. Autrefois, sa base était située au sein du complexe de Scrub Island, à portée d’une navette qui vous transporte toutes les heures depuis le bout de la piste… Mais le besoin de disposer d’une vraie logistique technique a motivé les trois loueurs principaux – The Moorings/Sunsail, Dream et Navigare – à tous s’installer sur la côte sud de Tortola. Nous avons rendez-vous chez le premier d’entre eux, et découvrons à Road Town, la capitale des BVI, une infrastructure impressionnante – hôtel, restaurant, boutiques – et surtout près de 300 emplacements de bateaux ! Il est possible pour gagner du temps de commander un avitaillement sur mesure à l’avance. Sinon, un grand supermarché est situé à moins de 500 mètres de la marina. Vous serez sans doute surpris par les prix très élevés pratiqués ici… rappelons que les BVI sont principalement approvisionnées par bateau depuis la zone Caraïbes et les Etats-Unis. On peut également mettre en avant le statut de paradis fiscal de l’archipel : il semblerait que plus de 40 % des sociétés du monde soient enregistrées ici ! Dès lors, ne plus s’étonner que le PIB moyen par habitant frise les 35 000 USD – autant que celui de l’Italie…

Des navigations courtes et faciles

Le traditionnel briefing skipper permet de passer tout le multicoque en revue. Notre conseil ? Prenez en photo – ou en vidéo – les éléments clés, comme l’emplacement du fusible du guindeau, les vannes des réservoirs d’eau ou encore la mise en marche du générateur. Une fois les câbles d’alimentation électrique débranchés et récupérés, c’est l’heure des manœuvres pour sortir de la marina avec l’aide d’un dock master. Devant nos étraves, l’énorme paquebot de la veille amarré dans l’avant-port a laissé place à Disney Fantasy, l’un des quatre navires de la flotte Walt Disney. Avec ses 340 m de long pour 37 de large et une capacité de 4 000 passagers, l’engin qui a coûté 900 millions de $ en impose quand même avec son toboggan d’eau suspendu. J’ai promis des super baignades à Willy, 12 ans, mais là, c’est dur de lutter !
Au sortir de la baie de Road Town, on relève 20 à 22 nœuds de vent réel – des valeurs conformes aux prévisions, qui d’ailleurs nous annoncent 1 ou 2 Beaufort pour les deux jours suivants. Je décide de démarrer la croisière en douceur ; c’est parti pour un long bord grand-largue sous génois seul. Notre objectif est de rallier Norman Island, l’île la plus au sud de l’archipel. On reste à portée de fusil ou presque de la base : 6 ou 7 milles, pas plus ! Voilà un des principaux atouts de la destination BVI : toutes les îles sont proches les une des autres. L’archipel des Little Sisters qui rejoint Virgin Gorda parvient même à former un vaste plan d’eau pratiquement protégé de la houle du large. En résumé, on découvre dès la première navigation qu’il y a du vent, pas trop de mer, et que les distances sont courtes – que demander de plus de la part d’un équipage qui vient de s’échapper de son train-train quotidien à peine remis du voyage ?

Lumières magiques des Little Sisters


La côte orientée nord-est de Norman Island compte quatre mouillages ; le mieux protégé d’entre eux est celui de The Bight. Le spot comporte de nombreux corps-morts. Sitôt l’amarrage sécurisé, l’équipage s’affaire à enfiler maillot de bain, puis masque, palmes et tuba. Bingo ! Dès la première plongée, les tortues viennent nous rendre visite ! Un quai permet d’amarrer facilement l’annexe devant un bar et une plage charmants. L’orientation de la baie, ouverte plein ouest, permet de profiter de couchers de soleil de toute beauté. Le lendemain matin, je décide de faire de la voile pour de vrai : le vent est établi à 25 nœuds, ce qui justifie la prise d’un ris. Avec le génois entièrement déroulé démarre un louvoyage tonique mais qui reste confortable. Les virements s’enchaînent pour se caler pile dans l’axe de Great Harbour, à Peter Island. Pas convaincus par le mouillage principal, nous poursuivons notre route en lacet vers l’est jusqu’à Cooper Island, où nous organisons notre déjeuner. La plage est bordée par un luxueux complexe hôtelier ; au sud, une maison rose et un ponton invitent à une petite balade à terre. Un chouette mouillage qui peut se révéler parfois rouleur car il est relativement ouvert.

Lagon mythique de Virgin Gorda


Il est temps de renvoyer la toile pour la suite du louvoyage vers Virgin Gorda, un des points d’orgue de la destination BVI. Cette île tout à l’est de l’archipel recèle en effet deux attractions incontournables – The Baths et Saba Rock. Commençons par The Baths : il s’agit d’énormes blocs de granit qui se chevauchent en bordure d’une belle plage de sable. Le site rappelle les Seychelles – vous n’y serez sans doute pas seuls. Le mouillage s’organise sur corps-morts près du rivage; on peut se rapprocher encore en annexe motorisée, mais pas jusqu’à la plage. A terre, vous pourrez vous perdre dans un extraordinaire enchevêtrement de rochers dans une végétation luxuriante, des plages miniatures et une eau limpide. Préférez y aller en fin de journée pour une lumière idéale, mais pas forcément pour y rester la nuit, car le spot est souvent rouleur. La visite de l’ancien site officiel n’est plus possible, mais un autre spot est accessible plus au sud. Juste à deux milles au nord, Spanish Town, capitale de Virgin Gorda, est attrayante. La petite ville offre un port et un bon mouillage pour la nuit – les corps-morts sont disposés au nord du port. Il existe une possibilité de se glisser entre la barrière de corail et la plage, mais attention si la houle s’en mêle : les passes sont étroites et le ressac peut rapidement devenir impressionnant. A terre, vous découvrirez quelques restaurants sympas, dont le Bamboo, bien connu des marins.
Jour 3 : l’alizé est vraiment en forme, avec des pointes à 30 nœuds. Ça tombe plutôt bien puisque c’est aujourd’hui que notre photographe va nous shooter depuis le Leopard 46PC que nous investirons tout à l’heure. Nous hissons la grand-voile en conservant son premier ris, déroulons tout le génois et enchaînons les virements de bord pour gagner le nord de Virgin Gorda : la passe du lagon mythique se faufile entre Mosquito Island (elle appartient à Richard Branson depuis 2007) et Prickly Pear Island. Il y a quatre ans, 18 mois après le passage dévastateur du cyclone Irma, j’avais découvert un paradis dévasté ; il a aujourd’hui repris ses belles couleurs, même si le vent fort nuit un peu à la qualité du spectacle : faute aux courants et aux restes de clapot, le sable blanc si léger reste pour partie en suspension et altère de manière significative la transparence de l’eau. Profiter de la navigation à la voile ou de la plongée, il faut choisir, semble-t-il…
Amarrés à couple du powercat juste au nord du SandBox bar, nous quittons avec armes et bagages le Moorings 4500 pour investir le 46PC – je vous raconterai en détail cette expérience unique, promis !
Le lendemain matin, nous prenons un corps-mort devant la superbe marina de Bitter End. Notre programme : une courte balade à terre, suivie d’un déjeuner inoubliable sur l’îlot de Saba Rock. Décor tout neuf, mais bien digne d’une carte postale : un pur caprice, d’accord… mais bon, on ne vit qu’une fois, il paraît !

Sauvage Anegada


Depuis Virgin Gorda, l’angle avec le vent est favorable pour rejoindre l’île d’Anegada. Même au moteur, on évite la mer de face : nous sommes donc bien positionnés pour une traversée de 12 milles, vent de travers. La mer peut être formée pendant le premier tiers du parcours ; ensuite, la la houle est rapidement réduite par les hauts-fonds d’Anegada, lesquels s’étendent loin vers le sud-est. L’approche de l’île peut dérouter le navigateur : alors que Tortola et Virgin Gorda se découpent parfaitement sur votre arrière, vous ne voyez rien devant… Normal : Anegada est si basse (son point culminant est de 8 mètres seulement) que seuls les arbres, puis les rares bâtiments, apparaissent à l’horizon. Progressivement, le clapot disparaît et l’eau devient plus claire, pour devenir vert turquoise. On voit bien les fonds mais, comme à Virgin Gorda, le sable en suspension gâche un peu cette transparence… A défaut d’être haute, l’île est grande – 19 km de long sur 5 km de large – et bordée de plages sublimes. Le corail limite l’accès en bateau à Setting Point. Le mouillage est vaste, mais logiquement prisé. A moins d’un mille à l’ouest, un autre mouillage est possible. Pratiquement désert, celui-là, mais parfois, le ressac complique le débarquement en annexe. Le soir (et même la nuit !), l’ambiance était particulièrement festive au Potter’s Bar, où les équipages marquent leur passage sur les poutres et les murs de l’établissement. Mais, depuis l’ouverture d’autres restaurants plus chics, il semblerait que le bar-restaurant historique peine à faire le plein. Il n’y a en tout cas pour moi pas de meilleur endroit pour déguster un painkiller, le cocktail local, une variante épicée et fruitée de la pina colada, et surtout profiter du plus beau des couchers de soleil. Après, pour les amateurs, la langouste peut s’imposer… A terre, il y a des palétuviers, le bush, des marais salants où les flamants roses ont été réintroduits, et des lagons incroyables de beauté : vous pouvez louer des vélos ou des scooters pour partir en découverte, le plus souvent seuls sur les routes et chemins, puisque seuls 200 habitants ont élu domicile sur cette terre et que les touristes sont peu nombreux.

Jost pour les intimes…


Depuis Anegada, le premier mouillage de Jost Van Dyke, familièrement nommée Jost ou JVD, est à 27 milles. A l’échelle des BVI, c’est à peu près la plus longue navigation possible, mais elle s’opère grand-largue. Vous arrondirez tout d’abord le banc de sable miniature de Sandy Spit, orné de ses deux petits cocotiers, pour découvrir ensuite Diamond Cay. Il s’agit d’un superbe spot de snorkelling. A terre, les lettres peinturlurées de Jost Van Dyke sont toutes proches de Bubbly Pool ; l’étonnante piscine naturelle à (très gros) remous. Deux autres mouillages sont dignes d’intérêt : Great Harbour où on fait la fête à terre (à Belle Vue, le Foxy’s est le bar-restaurant incontournable) et White Bay, qui offre une plage magnifique.
A moins de 8 milles à l’est, sur l’île de Tortola, Cane Garden Bay mérite une halte : l’ambiance est sympa, la plage est belle, et enfin c’est ici que vous dénicherez le « I love BVI » réalisé avec quelques bouts de bois et de la peinture. Rien de vraiment officiel ici : on est censé s’offrir un verre pour faire la photo, c’est la loi de la plage…
Nous poursuivons notre route vers Guana Island et sa plage de White Bay. Sable blanc immaculé, eau translucide et cocotiers, nous sommes au paradis, mais visiblement de petites méduses également, dommage ! Ce mouillage est parfois rouleur. Pas grand-chose à faire à terre : seul l’accès au rivage est toléré, car l’ensemble de l’île est privé. Nous poursuivons notre route vers Scrub Island pour relâcher à Trellis Bay ; ce mouillage n’a rien d’exceptionnel, sinon d’être parfaitement protégé, et surtout tout proche de l’aéroport – l’aérogare est à 200 mètres du ponton ! C’est là que débarque Andy, qui est contraint de prendre un vol un jour plus tôt que nous.
Je décide d’emmener mon équipage restant à Marina Cay : cet îlot, avec sa fameuse station carburant au toit rouge et son bar, le Robb White House, fait figure de best of ici…. Sauf que, depuis octobre 2019, il est désormais fermé au public !
Qu’à cela ne tienne : on rejoint les Sister Islands. Nous nous approchons de Salt Island, toujours figée par le cyclone. Les quelques maisons encore debout ont été fermées par des panneaux de bois, rien de plus. A moins d’un mille à l’ouest, une épave constitue un intérêt pour la plongée majeur: le RMS Rhone, un navire à vapeur britannique de la Royal Mail, a fait naufrage ici lors d’un cyclone en 1867. En grande partie intact, il est facilement accessible pour les plongeurs équipés de bouteille (7 à 24 m de profondeur). Il est également visible en snorkeling… à condition que la mer soit calme.
Nous nous aventurons brièvement en mer ouverte en contournant par le sud Peter Island : nous avons prévu de retrouver le Moorings 4500 de l’équipage de Jérôme à White Bay Beach, un beau mouillage tranquille. Pour notre dernière nuit, nous décidons de profiter de l’excellent abri de Great Harbour. Le spot que nous avions snobé cinq jours plus tôt est au final un peu décevant, à l’image de ses nombreux corps-morts hors d’usage. Un bon point en revanche pour le snorkeling : le rivage au sud est très riche ! On retrouve ici Thomas Gailly, le boss de Lagoon (sa famille et lui prendront le même vol que nous le lendemain en direction de Saint-Martin). Décidément, tout le monde vient naviguer aux BVI, on dirait !

Corps-mort ou mouillage ?


Les principales zones de mouillage des îles Vierges britanniques sont équipées de bouées parfaitement entretenues – sauf à Great Harbour, où de nombreux flotteurs sont percés et/ou les fouets absents. Nous vous recommandons de vous y amarrer pour ne pas détériorer les fonds marins, être certain de ne pas chasser la nuit et enfin être tranquille quant à l’évitage avec les autres bateaux. En ce qui concerne les catamarans de location, la longueur de chaîne disponible se limite à 50 mètres – on gagne la hauteur de franc-bord une fois la patte d’oie établie, mais il n’est pas raisonnable de mouiller dans plus de 12 mètres d’eau. Dans certains plans d’eau, il est possible de réserver un corps-mort – ce sont des bouées rouges. Généralement, le mouillage de jour est gratuit. Il en coûte 30 à 40 USD par nuit pour un catamaran de 45 pieds.

The Moorings/Sunsail à Tortola


La plus grande base de location de bateaux au monde ?
La base The Moorings/Sunsail de Road Town compte près de 300 bateaux ; c’est sans doute la plus importante infrastructure dédiée au charter de toute la planète. Il est intéressant de constater que les multicoques (catamarans à voile et powercats) représentent désormais les deux tiers de la flotte. La base est ouverte toute l’année, mais elle fonctionne logiquement au ralenti en août et surtout en septembre, au cœur de la saison cyclonique. Pendant cette période, on ne peut conseiller évidemment de louer un bateau à l’avance. Seule une réservation locale à très courte échéance est envisageable.

Louer un catamaran aux BVI : Combien ça coûte ?


Nous avons pu obtenir les tarifs proposés pour une semaine de location des catamarans exploités par The Moorings au départ de Tortola. Attention : ces prix validés au moment où nous bouclons ce numéro sont susceptibles d’évoluer, à la hausse comme à la baisse – un peu comme le prix des billets d’avion…
Voile
Prix mini : Moorings 4000 – 3 cabines
(catamaran + 3 ans), départ 28 octobre = 5 023 €
Prix maxi : Moorings 5000 – 5 cabines
(catamaran 1-3 ans), départ 23 décembre = 27 873 €
Moteur
Prix mini : Moorings 433PC – 3 cabines (powercat +3 ans), départ 14 octobre = 5 523 €
Prix maxi : Moorings 534PC – 4 cabines (powercat 1-3 ans), départ 23 décembre = 32 123 €
Principaux loueurs de multicoques aux BVI :
The Moorings/Sunsail, Dream Yacht Worldwide, Navigare Yachting

Population : 36 000 habitants
Langue(s) : anglais, mais aussi espagnol et créoles
Fuseau horaire : UTC/GMT – 4 heures toute l’année
Monnaie : USD / 1$ = 0,94 €
S’y rendre : Le plus simple est de rallier Saint-Martin, Antigua ou San Juan grâce à un vol international, puis de prendre une liaison pour Tortola – le petit aéroport est en fait situé sur Beef Island, raccordé par un pont à l’île principale. Il existe également des liaisons maritimes vers Road Town.
Formalités : Les Américains et les Canadiens doivent présenter un passeport valide pendant la durée du séjour prévue. En revanche, les citoyens français et belges doivent être en possession d’un passeport valide au moins 6 mois après la date de retour. Le visa touriste est nécessaire pour un séjour de plus de 3 mois.
Les BVI pratiques
Les îles Vierges britanniques sont voisines de Puerto Rico à l’ouest, des îles Vierges américaines au sud et de Saint-Martin à l’est. L’archipel des BVI compte donc une cinquantaine d’îles, mais seulement seize d’entre elles sont habitées, et la zone se limite grossièrement à un parallélépipède de 20 km par 50, pour finalement 153 km2 de terres émergées – c’est à peine plus que la surface occupée par Miami, 44e ville des Etats-Unis… Road Town, la capitale de Tortola, l’île principale, est située à 18° 26′ 42″ nord, 64° 32′ 24″ ouest. Le plus haut sommet, le mont Sage à Tortola, culmine à 521 m.

Check météo Tortola


Température air moyenne max : 28° à 31°C Température air moyenne mini : 21° à 24°C
Température eau : 26° à 29°C
Ensoleillement annuel : environ 3 000 heures
Vent : alizé de secteur nord-est à sud-est
Pluviométrie : 1 100 mm/an
La meilleure période pour naviguer dans l’archipel des BVI se cale de décembre à avril, le temps est globalement sec et pas trop chaud… mais surtout l’alizé de secteur est souffle régulièrement à 20 nœuds ou plus – un vrai ventilateur tiède ! Du coup, les voileux trouveront matière à hisser la toile et il ne fait jamais trop chaud dans les cabines, même sans clim. Que les adeptes du multipower se rassurent : la plupart des « traversées » ne se déroulent pas en mer vraiment ouverte, ce qui est évidemment un gage de confort quand le vent est fort. Plus tard en saison, il fait plus chaud, l’humidité prend ses quartier et l’alizé faiblit à 15 nœuds, puis 10 au début de l’été. Les pluies sont alors plus fréquentes, surtout à la fin de la saison cyclonique – août/septembre/octobre. Pendant cette période, certaines bases de location fonctionnent au ralenti, et ferment du 15 août au 30 septembre. Le temps devient plus clément à partir de novembre – et l’alizé se renforce à nouveau !

Le paquebot Disney Fantasy embarque un équipage de 1 453 personnes et 4 000 passagers…
Le paquebot Disney Fantasy embarque un équipage de 1 453 personnes et 4 000 passagers…
Premier mouillage à The Bight Bay, Norman Island. Premiers bains, premières tortues et un coucher de soleil grand format !
Premier mouillage à The Bight Bay, Norman Island. Premiers bains, premières tortues et un coucher de soleil grand format !
Côté ouest de Cooper Island, la protection de l’alizé est correcte, bien que le spot soit parfois rouleur.
Côté ouest de Cooper Island, la protection de l’alizé est correcte, bien que le spot soit parfois rouleur.
The Baths, avec ses incroyables blocs de granit, est un incontournable des BVI.
The Baths, avec ses incroyables blocs de granit, est un incontournable des BVI.
Au sud du port de Spanish Town, un petit lagon  permet de loger 5 ou 6 bateaux très près de la plage… mais gare à la houle, qui peut rendre le mouillage très inconfortable, voire dangereux.
Au sud du port de Spanish Town, un petit lagon permet de loger 5 ou 6 bateaux très près de la plage… mais gare à la houle, qui peut rendre le mouillage très inconfortable, voire dangereux.
Le lagon de Virgin Gorda offre des mouillages d’une tranquillité absolue.
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D’ordinaire, l’eau est transparente… sauf si l’alizé montre trop les muscles.
D’ordinaire, l’eau est transparente… sauf si l’alizé montre trop les muscles.
La marina de Bitter End, complètement détruite par Irma le 6 septembre 2017, est opérationnelle depuis décembre 2020 – mais le site, qui devrait compter une quarantaine de luxueux bungalows, reste en chantier.
La marina de Bitter End, complètement détruite par Irma le 6 septembre 2017, est opérationnelle depuis décembre 2020 – mais le site, qui devrait compter une quarantaine de luxueux bungalows, reste en chantier.
L’îlot mythique de Saba abrite un hôtel plutôt exclusif – 7 chambres et 2 suites –, mais le restaurant et la boutique pratiquent des prix plutôt accessibles – une escale magique à découvrir en annexe !
L’îlot mythique de Saba abrite un hôtel plutôt exclusif – 7 chambres et 2 suites –, mais le restaurant et la boutique pratiquent des prix plutôt accessibles – une escale magique à découvrir en annexe !
Le rendez-vous incontournable de Setting Point :  le Potter’s Bar, où vous pourrez déguster des langoustes délicieuses et profiter d’incroyables couchers de soleil.
Le rendez-vous incontournable de Setting Point : le Potter’s Bar, où vous pourrez déguster des langoustes délicieuses et profiter d’incroyables couchers de soleil.
Le mouillage de Diamond Cay se termine par un récif corallien très peu profond – parfait pour le snorkeling !
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Tout à l’est de la plage de Belle Vue, impossible  de rater le fameux Foxy’s…
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Sur l’île de Tortola, l’escale à Cane Garden Bay s’impose – ne serait-ce que pour faire la fameuse photo souvenir !
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L’accès à la plage de Guana Island est toléré, mais pas plus, car l’île est la propriété d’un hôtel haut de gamme.
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La restauration de Marina Quay a coûté si cher à ses exploitants que le petit paradis a fermé ses portes…
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Le mouillage de White Bay Beach, sur Peter Island, est peu fréquenté, car à l’écart des routes habituelles.
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