‹ Retour destination

Sainte-Lucie : L’île aux trésors

A quelques heures de navigation au sud de la Martinique, Sainte-Lucie est une escale parfaite sur la route des îles plus au sud encore – Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Grenade – et le Vénézuela. Mais l’île aux deux pitons mérite bien plus qu’un simple pit stop d’une nuit.

Sainte-Lucie est bien connue des participants de l’ARC, puisque c’est sur cette île que se retrouve la flotte. D’une manière générale, les plaisanciers anglais, américains et canadiens aiment y relâcher, alors que les Français sont bien moins présents. Sans doute parce que la Martinique est toute proche – moins de 20 milles au nord. Saint-Lucie est une île volcanique dont le relief est accidenté avec un sommet culminant à 950 mètres et deux spectaculaires pitons côtiers – eux frisent les 800 mètres. La côte au vent, côté Atlantique, est battue par la houle. Quelques baies sont plus ou moins protégées par des barrières de corail, mais l’accès est déconseillé. La côte sous le vent, côté mer des Caraïbes, est bien plus propice à la navigation.

LES MEILLEURS MOUILLAGES

Rodney Bay

Une baie immense et parfaitement protégée, une vaste marina, des chantiers navals et divers services nautiques : Rodney Bay est l’escale technique par excellence. L’ambiance est toujours animée dans les bars et restaurants qui jouxtent les quais. Pour plus d’authenticité, ne manquez pas l’ambiance à Gros Ilet (juste au nord de la marina) lors des Friday Nights ! A faire : visitez le parc naturel de Pigeon Island – relié à Gros Ilet. Très beaux panoramas et vestiges historiques.

 

Marigot Bay

Au sud de Castries, la capitale, et du terminal pétrolier, une passe à peine visible du large mène à un mouillage de carte postale : bienvenue à Marigot Bay ! La langue de sable et ses cocotiers géants font pour beaucoup dans le charme de l’endroit. Le site est logiquement rapidement saturé – en tout cas, le mouillage intérieur et la petite marina. En revanche, il reste possible de mouiller à l’extérieur.

 

Anse Cochon

Ne vous fiez pas au nom de cette plage de sable noir ; elle recelle un des plus beaux spots de snorkeling de l’île. Pour se restaurer ? Le Ti Kayes Resort vous permet de profiter du coucher de soleil les pieds sur le sable. Commandez une Piton, la bière nationale.

 

Anse Chastanet

Un autre spot de plongée réputé et pourtant facile d’accès, puisque les récifs les plus proches du rivage sont à 10 mètres, avec une profondeur variant de 1,50 m à 7,50 m. Récifs coraliens colorés et 150 espèces de poissons vous attendent !

 

Soufrière

Avec ses 8500 habitants (contre 66 000 à Castries, la capitale), Soufrière est logiquement plus accueillante lors de l’escale avec ses nombreuses cases et maisons en bois. Le plan d’eau est large et bénéficie d’une excellente protection du vent dominant et de la houle. Si vous sentez l’odeur de soufre, c’est normal… le site volcanique, juste au vent, est encore actif. Quelques minutes de taxi vous y mèneront, tout comme aux jardins botaniques Diamond Botanical Gardens et Mamiku Gardens.

 

Pitons Bay

Un mouillage sublime entre les deux pitons emblématiques de Sainte-Lucie, lequels sont reliés par une plage de sable blanc bordée de cocotiers. La partie nord du fond de la baie, Sugar Beach, est occupée par un hôtel de luxe et de nombreuses infrastructures touristiques, mais reste séduisante. Si vous mouillez un peu plus au sud, le sable est moins « sugar » sur le rivage, mais vous serez tranquilles.

 


Sainte-Lucie pratique

L’île a été baptisée au début du XVIsiècle « Sainte-Lucie » par les Espagnols, en référence à Lucie de Syracuse, vierge et martyre. Colonie âprement disputée entre Français et Anglais, elle est finalement contrôlée par le Royaume-Uni à partir de 1814, avant de gagner son autonomie en 1979.

Population : 166 000 habitants. 81 % des habitants des Luciens sont d’origine africaine.

Langue : anglais (officiel) et créole.

Superficie : 620 km2.

Climat : tropical, températures de 23° au plus bas l’hiver et 31° au plus chaud l’été. La saison des pluies court de juin à novembre, mais la pluviométrie reste élevée toute l’année – 1400 mm à 2000 mm par an. Les grains sont brefs et intenses, ce qui favorise au final un excellent ensoleillement de 2890 heures par an – soit 66 % des heures diurnes.

Conditions de navigation : De fin janvier à mi-avril, on profite des alizés de nord-est les mieux établis. Les deux périodes intermédiaires (décembre à début janvier et mi-avril à mi-juin) qui encadrent la saison la plus chaude et peu ventée sont généralement soumises au régime des alizés, mais avec moins de force et de régularité. La mer peut être dure quand on quitte la protection de l’île.

Monnaie : Dollar caribéen (1 US$ = 2,7 dollars caribéens). US$ acceptés partout ou presque.

Y aller : L’aéroport international de Sainte-Lucie, tout au sud, permet des connexions avec le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Le petit aéroport de Castries propose des vols vers les îles voisines (Martinique, Guadeloupe, etc.).

Loueurs de voiliers : Sunsail, Dream Yacht Charter et les principaux courtiers.

Partagez cet article