Voyage

Nawaks - Trois petites semaines aux Fidji et puis s’en vont

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Article publié le 03/02/2023

Par Gilles Ruffet

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n°217févr. / mars

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Coincé à Savusavu, leur port d’entrée, pour cause de Fête nationale, l’équipage de Nawaks a dû faire preuve d’un peu de patience avant d’obtenir son permis de navigation.

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Qui : Anne-Sophie et Loïc, Océane (10 ans), Eléonore (7 ans)
Où : Fidji
Multicoque : Outremer 45 (première génération)
Facebook : @Nawaks.outremer.45

Déjà trois semaines, que ça passe vite ! Le temps de faire la clearance le premier jour, il s’est ensuivi un long week-end de 4 jours avec vendredi et lundi fériés pour la Fête nationale. Nous n’avions pas le droit de naviguer, et nous en avons profité pour visiter les environs : la ville, une chute d’eau et des sources d’eau chaude à deux pas du port, dans lesquelles les habitants font cuire leurs repas. Une fois obtenu le précieux permis de navigation, nous sommes partis explorer le pays, enfin juste une petite partie, car c’est grand, Fidji ! Nous sommes partis voguer vers le sud-ouest et, dès notre première escale, nous avons découvert la beauté incroyable des fonds sous-marins – la qualité des coraux y est nettement supérieure à tout ce qu’on a pu voir en Polynésie. Le snorkeling offre vraiment un spectacle magnifique. Mais rapidement, il a fallu trouver un abri, car la météo annonçait du vent fort de nord-ouest, pas banal ici, et peu d’options s’offraient à nous. Nous avons alors filé vers le nord de l’île principale, nous y avons trouvé de très beaux mouillages, lesquels révèlent toute leur beauté aux premiers rayons de soleil. Puis le vent a repris sa direction habituelle, et nous avons rejoint le nord-ouest des Fidji, et l’archipel des Yasawa. La navigation y est très agréable car la mer est plate. Il faut tout de même jongler au milieu du corail, ce qui donne du piment aux longs bords : préparation des itinéraires, manœuvres, vigilance, un cocktail idéal pour bien s’amuser. Dans chaque nouveau village, il est de tradition d’aller offrir du kava au chef et de faire la cérémonie du Sevu Sevu. Le kava est la racine d’une sorte de poivrier local. Quant à la cérémonie associée, il y a des incantations, des tapes dans les mains ; le chef du village finit par nous souhaiter la bienvenue et nous autorise à rester au village. Les villageois broient le kava, y ajoutent de l’eau et le boivent. Ce breuvage a notamment des vertus relaxantes, anesthésiantes, hypnotiques, et aussi peut-être anti-dépressive. Faute de l’avoir testé, nous ne pouvons vous en dire plus !