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La transat : Un rêve accessible

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La transat est un moment à part dans une vie de marin, c'est souvent le moment fort, celui dont vous rêvez depuis des années : se retrouver pour une quinzaine de jours, seul, en famille ou entre amis, au milieu de l'Atlantique, à la recherche de vous-même, et à la poursuite d'un mythe que vos lectures d'adolescents ont magnifiée. Mais voilà, faire une transat ne s'improvise pas. Alors, comment se préparer au mieux pour vivre à fond cette expérience…

Le bon équipage
La transat, à proprement parlé, commence en général aux Canaries pour se finir sur l'une des îles des Antilles. Cette traversée dure en général entre deux et trois semaines, selon l'état de la mer, du vent, de votre bateau et bien sûr de l'équipage… Car une transat réussie est une transat partagée avec des équipiers qui ont envie de vivre la même histoire que vous. Alors avant de vous lancer, se poser la question de l'équipage est primordial.
La traversée en famille a souvent les faveurs des pères recherchant à vivre à la fois leur rêve d'adolescence, et un moment intense de partage avec femme et enfants. C'est alors un vrai bonheur si votre famille assume parfaitement le projet. Car il faut bien se poser la question de savoir si vos enfants vont vraiment apprécier la traversée. En général, cela se passe bien. Mais le temps peut sembler long aux enfants trop jeunes pour prendre part aux manœuvres et il est fort probable que le côté "mystique" des milliers de vagues à escalader leur échappe…
L'autre solution consiste donc à partir entre amis. Là encore, il faut que le programme soit parfaitement assumé et compris de tous. Rien de pire qu'une transat avec un régatier en herbe, souhaitant changer les voiles toutes les demi-heures (un coup le spi symétrique, un coup le gennaker, un coup l'asy…), si le reste de l'équipage veut vivre un moment de plénitude, et profiter de la parenthèse qu'offre la transat pour relire l'intégrale de Proust ou des aventures de Harry Potter (rayez la mention inutile !).
Enfin il existe la possibilité de partir en solo… Réservée aux marins aguerris, cette solution permet de vivre pleinement son rêve, mais ne permet pas de partager cette expérience !

Le bon bateau et le bon timing
Les exemples de traversées de l'Atlantique sur des "coquilles de noix" sont légion (voir pages suivantes avec l'aventure de Benoît et Pierre-Yves en cata de sport). Le choix du bateau n'est donc pas essentiel. Il vaut mieux en effet un "petit" bateau dont la préparation (et celle de l'équipage) est optimum qu'un catamaran géant à la préparation approximative et à l'équipage absolument pas amariné. Une bonne révision et quelques pièces de rechange bien choisis devraient vous garantir une traversée heureuse… (voir encadré)
Sur une traversée "classique" de l'Atlantique, le seul impératif est de ne partir ni trop tôt ni trop tard. Attendre que les alizés soient bien installés et une garantie de naviguer au portant, ce qui est tout de même bien plus agréable… Car parmi les lecteurs du ...

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