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Objectif : Transat !

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Traverser : mythe ou réalité ?

Partir pour une traversée n'est jamais anodin. Se retrouver seul, au milieu de la mer, sans autre horizon que celui des vagues à l'infini, reste toujours un moment fort, intense et parfois un peu angoissant.
Mais lorsqu'il s'agit de traverser un océan, cela prend une tout autre tournure et l'aventure devient forcément mythique. Méditerranée, Pacifique ou Atlantique, certaines traversées résonnent plus ou moins à nos oreilles. Passionné de course au large, vous avez envie de faire votre "Route du Rhum" ? Ethnologue dans l'âme, l'épopée du KonTiki n'a pas de secret pour vous ? Ou helléniste distingué, votre rêve est de suivre Ulysse dans sa quête infinie ? Quoi qu'il en soit, de la Transmed à la Transat en passant par la Transpac, votre rêve ne peut devenir réalité qu'avec un peu de volonté et beaucoup de méthode…

Objectif transat

La transat, c'est partir vers le soleil de la Caraïbe, mais la vie en pleine mer peut aussi être humide…

Equipage, bateau et timing, un choix essentiel !

Une traversée de l'Atlantique ou du Pacifique va durer en moyenne entre deux et quatre semaines, selon le parcours, l'état de la mer, du vent, de votre bateau, et bien sûr de l'équipage… Et c'est souvent cette durée qui fait d'abord vraiment peur aux novices : Allons-nous nous embêter ? Que vont faire les enfants pendant tout ce temps ? Et la météo ? Comment éviter les tempêtes ?
Parce que l'imagerie d'Epinal (et un certains nombre de films catastrophe signés d'Hollywood) est formelle : la pleine mer, c'est dangereux, on y rencontre des ouragans et des vagues scélérates capables d'anéantir New York ! Alors oui, les ouragans existent et les vagues scélérates et les tsunamis aussi. Mais en partant au bon moment, avec une bonne fenêtre météo, le risque ouragan est nul et celui de connaître des vents soufflant en tempête est bien limité. Le vrai danger en bateau, c'est d'abord la terre (rencontre peu probable en transat ou en transpac, vous en conviendrez) et la collision avec d'autres bateaux. Si le risque d'abordage existe bel et bien, le trafic reste limité et surtout la zone tellement gigantesque que la probabilité d'accident est quand même largement en votre faveur. Tout comme pour les ofnis (objets flottants non identifiés, mais en pratique souvent des containers perdus par les cargos), le risque d'abordage devrait être totalement levé par une veille attentive et systématique à bord. Pour cela, il convient de bien organiser ses quarts (voir pages suivantes).
Le choix de la date de départ et de la fenêtre météo est donc essentiel, surtout pour une navigation hauturière. Il faut donc partir ni trop tôt ni trop tard par rapport aux saisons cycloniques. Pour la transat, il convient aussi d'attendre que les alizés soient bien installés pour pouvoir profiter d'une belle nav au portant, ce qui est tout de même bien plus agréable… Le pire étant de devoir partir pour honorer une hypothétique date d'arrivée de l'autre côté. Et les moyens de ...

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